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Actualités - CHRONOLOGIES

Gouvernement - Le ministre de l’Énergie propose un mécanisme pour les nominations - Beydoun dément tout lien avec l’importation de matériel d’écoutes téléphoniques

Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel Hamid Beydoun, a démenti hier les informations de presse sur la saisie, au poste des douanes de l’AIB, de paquets qui lui étaient destinés et qui contenaient du matériel d’écoutes téléphoniques. De son côté, le président de la Chambre, Nabih Berry, a demandé au parquet d’enquêter sur cette affaire. «Ces informations n’ont aucune valeur et sont dénuées de tout fondement. Nous poursuivrons en justice les auteurs de cette diffamation et c’est la justice qui aura le dernier mot», a-t-il fulminé au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue à son bureau et qu’il a principalement consacrée au dossier des nominations administratives. Après avoir indiqué qu’il est «depuis quelque temps, la cible d’une campagne de diffamation», M. Beydoun a qualifié de «contradictoires», les informations relatives à la saisie, rapportées mercredi par l’agence locale al-Markaziya et confirmées par notre confrère an-Nahar, qui cite des sources officielles et qui a avancé le nom du ministre de l’Énergie et de l’Eau. «De toute façon, le coût du matériel d’écoutes des communications cellulaires est très élevé et même des États n’ont pas le moyen de pratiquer ce genre de surveillance téléphonique. Le prix de base des équipements est de 10 millions de dollars. Il est quand même étonnant qu’on puisse accuser des individus d’importer du matériel d’espionnage sur le réseau GSM, surtout que ce genre d’opération est soumis au contrôle préalable du ministère (des Télécommunications) et des services concernés. Voilà pourquoi nous disons que ces informations sont montées de toutes pièces», a-t-il ajouté. Prié de dire qui sont les auteurs de la campagne de diffamation dont il a parlé, le ministre, membre du bureau politique du mouvement Amal et proche, comme on le sait, de M. Berry, a déclaré : «Nous répondrons par la voie de la justice. Il existe au Liban une loi sur les écoutes téléphoniques qui précise les sanctions en cas d’infractions». De son côté, le chef du Parlement a pris contact avec le procureur général près la Cour de cassation, Adnane Addoum, pour lui demander d’ouvrir une enquête «sérieuse et efficiente» concernant les informations relatives à l’importation de matériel d’écoute, «afin de faire la lumière sur cette affaire, de vérifier à quel point ces informations sont exactes ou pas et de poursuivre leurs auteurs, quelle que soit la partie à laquelle ils appartiennent». Concernant la réforme administrative et les nominations aux postes de première et de deuxième catégorie – qui ont constitué le deuxième volet de la conférence de presse de M. Beydoun – le ministre a proposé le mécanisme suivant : «Il faut, a-t-il dit, ouvrir la voie aux candidatures. On commence par annoncer les postes vacants et c’est chaque ministère ou administration concernés qui feront cette annonce. Un délai de deux ou de trois semaines est ensuite fixé pour la présentation des candidatures. Conformément à la loi, le ministre concerné aura entre-temps choisi les membres de la commission qui aura pour mission de passer au tamis les candidatures et de lui présenter une étude comparative sur laquelle il fondera ses propositions de nominations qu’il soumettra au Conseil des ministres».
Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel Hamid Beydoun, a démenti hier les informations de presse sur la saisie, au poste des douanes de l’AIB, de paquets qui lui étaient destinés et qui contenaient du matériel d’écoutes téléphoniques. De son côté, le président de la Chambre, Nabih Berry, a demandé au parquet d’enquêter sur cette affaire. «Ces...