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Actualités - CHRONOLOGIES

Baabda - Hajj et Pakradouni rappellent l’attachement des Kataëb à l’État - Lahoud : Redynamiser la vie politique - pour consolider la stabilité

Le chef de l’État Émile Lahoud a estimé que «la redynamisation de la vie politique au Liban participe à la consolidation de la stabilité, qu’elle permet de réunir l’ensemble des Libanais dans une volonté commune de régler les problèmes de l’heure, nationaux soient-ils ou socio-économiques. Et cela ne peut se faire que par le biais de partis politiques qui joueraient pleinement leur rôle. Un rôle d’inspiration nationale, un rôle consensuel, loin de toutes considérations confessionnelles ou de tous calculs personnels», a-t-il ajouté. Des mots dits hier, au cours de l’entretien accordé par le n°1 de l’État au chef des Kataëb Mounir Hajj, ainsi qu’au président élu Karim Pakradouni, accompagnés des membres du bureau politique élu. Un entretien qui s’inscrit dans le cadre d’une visite protocolaire des Kataëb au palais de Baabda, après les élections au sein du parti. Le général Lahoud ne s’est pas privé de rendre hommage aux efforts déployés par le président sortant des Kataëb, souhaitant à Karim Pakradouni et aux nouveaux membres du bureau politique «le succès dans leur nouvelle mission», appelant le parti à «poursuivre son rôle sur le plan local, sur la base des constantes nationales sur lesquelles il s’est appuyé depuis sa création». Insistant sur l’importance d’«une interactivité entre les partis libanais et la vie politique», le président de la République a souligné que la construction des nations «ne dépendait pas d’un individu ou d’une société, mais qu’elle obéissait à une responsabilité nationale, générale. Et il serait inadmissible que quiconque s’exempte de cette responsabilité, quelles que soient les circonstances ou les considérations», a estimé le général Lahoud. Qui a rappelé que «l’unité des Libanais a permis de bouter l’Israélien hors du territoire national», et que «les choix stratégiques et les constantes nationales – sur le plan politique – ont fait du Liban une nation sûre, stable, une destination prisée par des États, des organisations, des ligues, pour qu’ils se réunissent sur son sol, qu’ils profitent de l’exceptionnel climat de sécurité qui le caractérise. Au moment où de grands États vivent des situations d’instabilité et de peur…», a-t-il constaté. Réaffirmant pour la énième fois que le Liban condamne le terrorisme, et qu’il souhaite qu’une distinction soit faite entre ce dernier et la résistance nationale, le chef de l’État a jugé «positives» les résolutions prises, notamment à ce sujet, par la réunion ministérielle de l’OCI. Le locataire de Baabda a enfin appelé à un «chantier national général» pour résorber la crise économique, «une priorité parmi les priorités», soulignant que c’est parce qu’il est «un pays des libertés, que protègent un État fort et sûr», que le Liban se caractérisait des autres nations. «Personne ne pourrait porter atteinte à cette liberté», a-t-il conclu. Quant à Mounir Hajj, il a réassuré le chef de l’État «du soutien» des Kataëb. «Le chef de l’État qui a réussi un miracl : concilier les libertés avec la sécurité», a-t-il dit, estimant qu’il ne pouvait pas y avoir «de véritable sécurité si les libertés n’étaient pas garanties». Le président élu a pour sa part rappelé l’engagement de son parti «au projet politique initié par le chef de l’État depuis dix ans, à l’époque où il a reconstruit l’armée sur des bases nationales solides. Nous considérons qu’une des constantes des Kataëb est de se tenir aux côtés de l’État, à commencer par le président de la République», a souligné Karim Pakradouni. La deuxième visite protocolaire de la journée d’hier, les Kataëb l’ont consacrée au chef du Parlement, Nabih Berry. Les discussions ont été axées sur «les préoccupations nationales, les moyens de réaliser une véritable unité nationale, saine et sereine, pour pouvoir faire face à la situation difficile que connaît le Liban».
Le chef de l’État Émile Lahoud a estimé que «la redynamisation de la vie politique au Liban participe à la consolidation de la stabilité, qu’elle permet de réunir l’ensemble des Libanais dans une volonté commune de régler les problèmes de l’heure, nationaux soient-ils ou socio-économiques. Et cela ne peut se faire que par le biais de partis politiques qui joueraient...