Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Détenus en Syrie - Solida évoque le cas de 200 Libanais disparus le 13 octobre

Pour le onzième anniversaire de l’éviction du pouvoir du général Michel Aoun, le 13 octobre 1990, l’association franco-libanaise pour la défense des droits de l’homme Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a publié hier un communiqué réaffirmant qu’il y a eu «près de 200 Libanais enlevés par les forces syriennes» à cette date. Commentant la décision libanaise de ne pas extrader vers les États-Unis un citoyen libanais, Solida a estimé que le «principe de non-extradition des nationaux est novateur» au Liban, soutenant que «plusieurs milliers de citoyens libanais enlevés depuis 1973», avaient été, dans la pratique, «extradés illégalement vers la Syrie», les autorités libanaises n’ayant rien fait pour empêcher cela, selon l’association. «Ces autorités ont fait preuve d’un empressement incroyable pour faire disparaître toute trace de ces exactions en niant l’existence des victimes», a-t-elle poursuivi, en réclamant «une véritable enquête sur le sort réservé à tous les Libanais transférés en Syrie», condition sine qua non pour que ce dossier soit clos. «Il y a 11 ans, le 13 octobre 1990, près de 200 Libanais furent enlevés dans la région de Beyrouth par les forces armées syriennes. Si la plupart d’entre eux furent ultérieurement relâchés, il n’en reste pas moins que 26 militaires et 2 prêtres libanais n’ont jamais été libérés par les forces syriennes», a indiqué Solida. «Aucune démarche n’a jamais été entreprise par les autorités libanaises qui permettrait de connaître l’endroit où se trouvent ces personnes. Si beaucoup ont été vues dans les prisons syriennes, ou au cours de leur transfert en territoire syrien, jamais leur rapatriement n’a été réclamé de manière officielle», a-t-elle ajouté, Elle a par ailleurs déclaré que le président de la République, le général Émile Lahoud, «connaît mieux que personne la situation actuelle de ces militaires, lesquels se trouvaient sous ses ordres au moment de leur enlèvement», et l’association d’ajouter que le président n’est pas intervenu en leur faveur depuis tant d’années. «À l’heure où les autorités libanaises manifestent leur désir d’appliquer les principes du droit international, nous leur demandons expressément de protéger efficacement les droits de tous les citoyens libanais, non seulement de ceux accusés de crimes par les États-Unis, mais également de ceux détenus illégalement en Syrie, en réclamant officiellement et publiquement leur rapatriement», a conclu Solida.
Pour le onzième anniversaire de l’éviction du pouvoir du général Michel Aoun, le 13 octobre 1990, l’association franco-libanaise pour la défense des droits de l’homme Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a publié hier un communiqué réaffirmant qu’il y a eu «près de 200 Libanais enlevés par les forces syriennes» à cette date. Commentant la...