FESTIVAL DU FILM DE BEYROUTH - Rencontres, hommages et rétrospectives

Dans le cadre du Festival du film de Beyrouth, des rencontres avec des cinéastes, des réalisateurs et des distributeurs. Organisées en collaboration avec l’Iesav à la salle Beryte – Faculté des lettres et des sciences humaines – USJ, rue de Damas, de 11h à 13h. Aujourd’hui, le cinéaste syrien Mohammad Mallas, Joseph Korkomaz, Inas Deghida et Bourhane Alawiyé entament une discussion autour de l’écriture du scénario. Dimanche, Marco Muller (président du jury de cette édition du festival), Babak Payami Magdy, Ali Ahmad et Jean Chamoun se réuniront pour définir le rôle du producteur-réalisateur. Mardi 9 : Ferid Boughedir, Ched Chenouga, Akram Zaatari, Khaled Ghorbal, Nigol Bezgian et Ziad Oakes partageront leurs expériences dans la mise en scène des courts métrages et des films dits «expérimentaux». Par ailleurs, la quatrième édition du FFB rend un hommage au cinéaste syrien Mohammad Mallas dont quelques-uns des films seront projetés : Ahlam el-Madina et al-Leyl aujourd’hui, à 19h, al-Manam à 21h30 et demain samedi à 11h et à 14h. À la salle Beryte, USJ, rue de Damas. Mohammad Mallas est né en Syrie, en 1945. Il exerce le métier de professeur pendant ses études au département de philosophie de l’Université de Damas. En 1968, il quitte pour Moscou où il étudie la réalisation de films VGIK, avec le réalisateur Igor Talankin. Il reçoit plusieurs prix, notamment le Tanite d’or, Carthage 1984 ; la Palme d’or, Valancia 1984 ; et le Prix de l’Unesco, Cannes 1984, pour Ahlam el-Madina. En 1989, il reçoit pour Manam la récompense CCAM du Comité de la défense des droits de l’auteur au FIPA, Cannes, et pour al-Layl, le Tanite d’or, Carthage 1992 ; le Grand prix du Festival de Fribourg, Suisse 1993 ; le Premier prix du Festival de Bruges, Belgique 1993 ; le Prix d’argent au Festival de Valencia 1993 ; et le Prix du public à la Biennale du cinéma arabe à l’Ima, Paris 1994. Cinémathèque nationale Tirée de la collection de la Cinémathèque nationale libanaise, une rétrospective des documentaires d’Antoine Mechahwar datant des années cinquante est également au programme du festival. On pourra voir le documentaire Anjar, la marche sur la Terre ; Baalbeck, de l’autre côté du miroir ; La médecine chez les Arabes ; Le diamant de l’eau et Le témoignage de l’eau demain samedi à 16h30, et jeudi 9 octobre à 21h30, à la salle Beryte-USJ. Poète, écrivain, metteur en scène et peintre, Antoine Mechahwar est né le 13 juin 1936 à Beyrouth. Sa première année de fonction à la CLT, la Compagnie libanaise de télévision à Tallet al-Khayat, il est employé comme caméraman. Ensuite, on le nomme durant 8 ans réalisateur de l’émission vedette de la télévision libanaise Abou Melhem, ainsi que de Pêle-Mêle, Toute la ville chante, les émissions de variété de Pierre Gédéon et des centaines d’autres. Aujourd’hui , au Sodeco Square 11h - No Man’s Land de Danis Tanovic. 14h - Smell of Camphor, Fragrance of Jasmine de Bahman Farmanara. 16h30 - Fotograf de Karim Oz. 19h - Clouds of May de Nuri Bilge Ceylan. 21h30 - Fatma de Khaled Ghorbal.