Boueiz : Passivité arabe - et libanaise

M. Farès Boueiz, député du Kesrouan, a estimé hier qu’«une action politique devait être menée pour assurer la bonne application des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies». Dans un communiqué, M. Boueiz a indiqué que «l’absence d’une activité diplomatique intense arabe, et notamment libanaise, a été à l’origine de l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 1373 qui ne contient pas de véritable définition du terrorisme». Et d’ajouter que «c’est pour cette raison que le terrorisme peut être aujourd’hui défini de différentes manières». L’ancien ministre des Affaires étrangères a estimé qu’«il était très dangereux de confondre le terrorisme avec le droit des peuples de résister à l’occupation et à l’oppression». «Le Liban a intérêt à ce que cette distinction soit établie et adoptée par toutes les puissances mondiales, notamment les États-Unis», a-t-il ajouté.