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Actualités - CHRONOLOGIES

ÉNERGIE - Première réunion de travail libano-iranienne - Beydoun : Levée du rationnement début février

Le ministre de l’Eau et de l’Électricité Mohammed Abdel-Hamid Beydoun a annoncé hier la suppression totale du rationnement du courant électrique dès le début de février prochain et assuré que le régime des coupures sera progressivement allégé à partir de la fin novembre 2001, à l’exception de Beyrouth où le rationnement sera définitivement levé «dès aujourd’hui (hier)». La première réunion de travail libano-iranienne s’est tenue hier au siège du ministère de l’Eau et de l’Électricité en présence, du côté libanais, du ministre Mohammed Abdel-Hamid Beydoun et de MM. Hassane Hachem, Fouad Hamdane, Nasser Nasrallah et Hassan Jaafar, respectivement directeur général de l’exploitation au ministère, président du conseil d’administration de l’EDL, directeur général de l’Office national du Litani et directeur général pi des ressources hydrauliques et électriques. Le côté iranien était représenté par le ministre iranien de l’Énergie Habiballah Baytaref, l’ambassadeur d’Iran Mohammed Sabhani et les membres de la délégation accompagnant M. Baytaref. Les deux parties ont décidé de poursuivre leurs entretiens aujourd’hui, mardi. La réunion de travail a été clôturée par une conférence de presse conjointe des deux ministres iranien et libanais. Dans sa déclaration, M. Beydoun a rendu hommage à l’Iran pour ses prises de position en faveur du Liban, et assuré que «la première réunion de travail a été consacrée aux moyens susceptibles d’assurer la relance de la coopération entre les deux pays, surtout dans les secteurs de l’électricité et de l’eau». «Le Liban est actuellement en mesure de profiter des dispositions du protocole déjà signé par les deux parties et qui prévoit un financement de l’ordre de cent millions de dollars américains sous forme de dérivés du pétrole et d’équipements électriques». Fuel oil iranien Il a ensuite remercié l’Iran pour le don de deux stations de transformation mobiles d’une puissance de 20 mégawatts chacune, «nécessaires au maintien de la stabilité du courant électrique au Liban-Sud et dans la Békaa», rappelant la solidarité manifestée par l’Iran avec le Liban lors des raids israéliens contre les centrales électriques libanaises. Il a ajouté que la raison principale du maintien du rationnement est le bombardement israélien de la centrale de Beddawi, «qui a privé le Liban d’une source d’énergie de 300 mégawatts. Nous espérons que les travaux de réparation de cette centrale seront achevés au début de février 2002». M. Beydoun devait ensuite se prêter aux questions des journalistes présents. Interrogé sur la nature des projets qui pourraient être financés par l’Iran, il a précisé que «le gouvernement iranien, en fonction du protocole déjà signé, met à notre disposition un financement de l’ordre de cent millions de dollars américains dont il nous laisse le choix de l’usage. Nous étudierons, avec la délégation iranienne, la possibilité d’employer une partie de ce financement pour l’achat de stations de transformation et de compteurs dont nous avons besoin, surtout que nous prévoyons l’exécution de plusieurs projets au Akkar et dans la banlieue de Beyrouth qui nécessite l’acquisition de près de deux mille transformateurs. Nous étudierons également la possibilité, déjà discutée avec M. Hariri lors de son dernier voyage en Iran, d’acquérir du fuel oil pour nos centrales électriques. Il est également question de la participation de sociétés iraniennes à l’exécution de plusieurs projets d’irrigation». Au niveau de la prospection pétrolière au Liban, M. Beydoun a révélé l’existence de ce projet mais démenti que la visite de la délégation iranienne soit liée à ce sujet. Il a ajouté que la décision d’entamer l’exécution de ce projet doit attendre la mise au point d’une nouvelle législation et les résultats des études géologiques. Sur les possibilités d’améliorer la distribution du courant électrique, il a indiqué que le secteur bénéficiera d’un nouvel apport de 300 mégawatts dès que les travaux de réparation seront terminés à la centrale de Beddawi. Il a également révélé l’existence d’autres pannes dues à «l’insuffisance des stations de transformation». «Les deux stations offertes par l’Iran viendront assurer la stabilisation du courant, sans que cela signifie pour autant la fin du rationnement. Néanmoins, elles serviront à assurer un nombre supplémentaire d’heures de fourniture du courant en attendant la fin des réparations dans les centrales de Zahrani, Zouk et Beddawi», a-t-il souligné. De son côté, M. Baytaref a indiqué que la visite de la délégation iranienne à Beyrouth a pour but de promouvoir les liens qui unissent les deux pays et d’«offrir deux stations de transformation au peuple libanais en signe de solidarité du peuple iranien». Il a également exprimé le souhait de voir les discussions en cours se traduire par des «résultats concrets positifs, surtout que le champ de la coopération entre les deux pays est très vaste».
Le ministre de l’Eau et de l’Électricité Mohammed Abdel-Hamid Beydoun a annoncé hier la suppression totale du rationnement du courant électrique dès le début de février prochain et assuré que le régime des coupures sera progressivement allégé à partir de la fin novembre 2001, à l’exception de Beyrouth où le rationnement sera définitivement levé «dès...