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Actualités - CHRONOLOGIES

Vie politique - Le président de la CCIB au Sérail - Cassini transmet à Hariri - les regrets de Berlusconi

L’actualité internationale et régionale a été au centre des entretiens du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, qui a reçu l’ambassadeur d’Italie Giuseppe Cassini puis le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth Adnan Kassar. M. Cassini a fait part au chef du gouvernement des «regrets» de son homologue italien, Silvio Berlusconi, pour les propos qu’il avait tenus sur «la suprématie occidentale» et qui avaient été, selon l’ambassadeur, mal interprétés. Le diplomate, qui s’exprimait devant les journalistes accrédités au Sérail, a aussi déclaré avoir informé M. Hariri que le chef du gouvernement italien recevra aujourd’hui les ambassadeurs arabes accrédités à Rome, avant de rappeler que M. Berlusconi a déjà exprimé ses regrets devant le Parlement italien. Mercredi dernier, le Premier ministre italien avait déclaré qu’«on ne pouvait pas mettre sur le même plan toutes les civilisations» et que «la civilisation occidentale était supérieure à l’islam». Concernant toujours son entretien avec M. Hariri, l’ambassadeur italien a indiqué qu’il a discuté avec lui de la démarche que Rome va entreprendre avec les autres pays européens auprès de Washington pour qu’il y ait une nette distinction entre le terrorisme et la résistance. Cette démarche, a-t-il ajouté, s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la coalition internationale antiterroriste «pour qu’il n’y ait pas de répercussions négatives sur le Moyen-Orient». Interrogé sur la date de la prochaine visite du chef du gouvernement à Rome, il a répondu qu’elle avait été décidée depuis quelque temps et que son timing dépend principalement de l’agenda de M. Hariri, avant de rappeler que Beyrouth est une des étapes de la tournée que le chef de la diplomatie italienne entreprendra ce mois dans la région. «L’Italie organise en ce moment un dialogue entre les deux civilisations chrétienne et musulmane. Nous avons tenu une conférence sur ce thème, il y a quelques jours à Téhéran, et nous espérons pouvoir organiser une réunion similaire à Beyrouth, après le sommet de la francophonie», a rappelé M. Cassini. Kassar : « Les fondements de l’économie sont solides » Plus tard dans la journée, le chef du gouvernement a reçu M. Adnan Kassar pour un entretien axé sur les résultats de la tournée que M. Hariri entreprend dans un certain nombre de capitales étrangères, ainsi que sur la situation économique dans le pays. Après avoir exposé les grandes lignes de sa conversation avec le président du Conseil, M. Kassar a indiqué qu’il a insisté devant son hôte sur le fait que «les fondements de l’économie libanaise sont toujours forts et solides» et que «la situation financière et monétaire de l’État est bien gérée». «Nous sentons un intérêt réel pour les bons du Trésor», a-t-il poursuivi, estimant que «tous ces éléments peuvent être considérés comme étant rassurants dans le climat ambiant». Il a affirmé «la nécessité d’une poursuite de la politique d’austérité et de réduction du déficit budgétaire» , avant de déclarer qu’il a demandé à ce que le déficit soit ramené dans le budget de 2002 à 30 ou à 35 % au maximum et que cette tendance à l’abaissement se poursuive au cours des prochaines années. Selon les explications de M. Kassar, l’entretien a aussi eu pour objet l’impact sur le pays de ce qui s’est passé aux États-Unis. «Il y a une occasion à saisir : le Liban a toujours été un lieu de rencontre et un centre d’accueil pour nos frères arabes qui y trouvent le climat qu’ils souhaitent, grâce à la stabilité et à la sécurité qui prévalent dans le pays», a-t-il dit. Prié de dire si le sommet de la francophonie qui doit s’ouvrir le 26 octobre sera reporté à une date ultérieure, M. Kassar s’est dit favorable à un ajournement. Dans l’après-midi, M. Hariri a reçu le ministre des Télécommunications Jean-Louis Cardahi, avec qui il a passé en revue des questions en rapport avec son département.
L’actualité internationale et régionale a été au centre des entretiens du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, qui a reçu l’ambassadeur d’Italie Giuseppe Cassini puis le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth Adnan Kassar. M. Cassini a fait part au chef du gouvernement des «regrets» de son homologue italien, Silvio Berlusconi, pour les propos...