Diplomatie - Beyrouth et Moscou « très proches » - sur la question du terrorisme, estime Bolotine - Washington recherche le soutien du Liban et des Arabes à l’Onu

L’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth, Vincent Battle, a exprimé hier le vœu de son pays de voir le Liban et les Arabes soutenir la campagne antiterroriste lors de la prochaine session de l’Assemblée générale de l’Onu, qui a été reportée sine die à la suite de l’attaque contre le World Trade Center à New York. M. Battle a transmis ce message au ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud, lors d’un entretien au palais Bustros, en présence du secrétaire général du ministère, Zouheir Hamdane, et du directeur des Affaires politiques, Naji Abi Assi. L’ambassadeur, dont c’était la première visite au palais Bustros depuis la présentation de ses lettres de créance, s’est abstenu de toute déclaration à la presse à l’issue de l’entretien. M. Hammoud devait, pour sa part, réitérer devant le diplomate américain la position traditionnelle libanaise en faveur d’une définition consensuelle du terrorisme. Par ailleurs, l’ambassadeur de Russie à Beyrouth, Boris Bolotine, a été reçu hier au Grand Sérail par le chef du gouvernement, Rafic Hariri, puis au ministère des Affaires étrangères par M. Hamdane. À l’issue des discussions, M. Bolotine a déclaré que les positions de Moscou et de Beyrouth étaient «très proches» concernant la lutte contre le terrorisme. «La Russie et le Liban sont tous deux prêts à participer de manière effective aux efforts visant à éradiquer le terrorisme dans le monde», a-t-il dit.