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Actualités - CHRONOLOGIES

Santé - Abou : Cet hôpital « s’est lancé dans une quête incessante de la qualité » - Inauguration de nouveaux services à l’Hôtel-Dieu de France

«Au fil des ans, l’Hôtel-Dieu de France a toujours refusé de se cantonner dans son rôle de prestataire de soins, il se considère comme un des éléments essentiels du système de santé au Liban et, à ce titre, il tient à proposer des réponses et à montrer la voie sur les grands problèmes que rencontre ce système. Le vrai défi des années à venir sera un défit de coût et un défi de qualité. L’Hôtel-Dieu de France s’est lancé dans cette quête incessante de la qualité. Le système de santé au Liban reste encore à faire, et nul ne peut savoir de quoi demain sera fait. L’Hôtel-Dieu de France ne prétend pas avoir toutes les réponses, mais il se prépare à répondre efficacement à ce qu’il croit être les bonnes questions». Ces mots sont ceux prononcés, entre autres, par le recteur de l’USJ et président du conseil d’administration de l’Hôtel-Dieu de France, le père Sélim Abou. Qui s’exprimait hier à l’occasion de l’inauguration de nouveaux services au Centre hospitalier universitaire (CHU), en présence des membres du conseil d’administration et des personnels médical, infirmier, médico-technique et administratif de l’hôpital. Inauguré le 26 mai 1923, l’Hôtel-Dieu de France a accompagné au cours du siècle dernier les progrès de la médecine, répondant aux besoins de la population du Liban et de la région en matière de santé, et servant d’hôpital d’application. Fidèle à sa mission, il se prépare aujourd’hui à affronter les défis du nouveau millénaire en plaçant la qualité de l’accueil et la qualité des soins au cœur de sa démarche. Ainsi, par cette inauguration, l’hôpital entend se rendre plus accueillant, se renouveler et se mobiliser. Tous les projets du CHU émanent du patient, qui est au cœur de sa dynamique de réflexion et d’action. L’hôpital étant un lieu de vie, l’accueil y a donc été privilégié, tant au niveau des protocoles de travail qu’à celui des derniers aménagements architecturaux et paysagers réalisés. À ce titre, le nouveau bâtiment, baptisé «Jean Ducruet», comprend deux étages de services d’hospitalisation conçus selon une architecture moderne et fonctionnelle, assurant confort et discrétion aux patients et à leurs familles. Alliant qualité des soins aux prestations hôtelières de haut niveau, ces services offrent trois nouvelles classes d’hospitalisation : la classe «Suite VIP», la classe «Exclusive» et la classe «Sélecte». Un espace-accueil a été aménagé à l’entrée de l’hôpital, avec notamment un bureau d’accueil chargé de faciliter les démarches préhospitalisation. Outre les nouveaux services hospitaliers, un service de radiothérapie, équipé d’un accélérateur linéaire de particules, a été inauguré. Permettant à l’hôpital de compléter son offre en matière de traitement des maladies oncologiques. La principale innovation du bâtiment «Pierre Madet» reste le nouveau bloc opératoire. Composé de treize salles d’opérations et d’une salle de réveil centrale, il a été construit selon une conception d’avant-garde au Liban. Et une unité de réanimation médicale récente porte à cinq le nombre des unités de réanimation. Quant au bâtiment «Claudius Chanteur», il continue à abriter des services d’hospitalisation. Son rez-de-chaussée sera cependant réaménagé, avec des locaux de garde confortables et une garderie pour les enfants des personnels.
«Au fil des ans, l’Hôtel-Dieu de France a toujours refusé de se cantonner dans son rôle de prestataire de soins, il se considère comme un des éléments essentiels du système de santé au Liban et, à ce titre, il tient à proposer des réponses et à montrer la voie sur les grands problèmes que rencontre ce système. Le vrai défi des années à venir sera un défit de coût...