La commission des AE stigmatise - les attentats du 11 septembre

La commission parlementaire des Affaires étrangères a tenu hier, place de l’Étoile, une réunion en présence du chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud, et des membres de la commission. Parallèlement à son ordre du jour, consacré à l’examen de plusieurs projets de coopération avec des pays étrangers, la commission des AE a consacré une bonne partie de la réunion à l’affaire des attentats terroristes du 11 septembre à New York et à Washington. À l’issue de ses débats, la commission a publié un communiqué stigmatisant «les attentats terroristes perpétrés le 11 septembre dernier aux États-Unis». «La commission a déploré les pertes en vies humaines, souligne le communiqué. Elle a déploré également le fait que des innocents, quelle que soit leur appartenance, sont victimes du terrorisme en général, et du terrorisme sioniste en particulier». Le communiqué souligne la nécessité, par ailleurs, d’établir une distinction entre «le terrorisme organisé et la résistance». «Le terrorisme organisé, poursuit le communiqué, représente un phénomène international condamnable que nous devons combattre. Quant à la résistance, elle constitue un moyen légitime de libération, reconnu par les conventions internationales, dont notamment la Charte des Nations unies qui reconnaît aux peuples dont le territoire est occupé le droit de recourir à tous les moyens pour libérer leur terre». Notons, sur un tout autre plan, que les membres de la commission des AE ont demandé au chef de la diplomatie d’effectuer des démarches afin de contrer l’action de lobbying menée par le Conseil des associations libano-américaines (proche de l’opposition chrétienne). Certains membres de la commission, dont le point de vue à ce sujet a été défendu, notamment, par le député Ali Bazzi, a dénoncé l’appartenance politique des associations en question, affirmant que leur action «porte préjudice» au Liban. Ces associations libano-américaines, rappelle-t-on, avaient dénoncé, après les attentats du 11 septembre, la présence d’organisations terroristes sur le territoire libanais.