Le BCCN : « Le Liban ne doit pas continuer à payer pour les autres »

«Encore une fois, le Liban risque d’être la première victime de la guerre qui se prépare pour éradiquer le terrorisme à travers le monde. C’est injuste, car notre pays n’est pas libre de ses décisions et il a toujours été la grande victime de ce terrorisme qui a fini par frapper les plus grands». C’est en substance la teneur du communiqué que le Bureau central de la coordination nationale (BCCN) a publié hier et dans lequel il a aussi rappelé tous les précédents qui ont coûté cher au Liban. «Le Liban ne fait que payer le prix des différents accords conclus à son détriment, à commencer par l’accord du Caire et jusqu’à la concomitance des deux processus en passant par le Septembre noir jordanien, les accords de Camp David, l’occupation israélienne, la première puis la deuxième guerre du Golfe. Notre pays se trouve au bout du rouleau et il ne veut plus continuer à être la victime de tous les accords conclus par les autres sur le compte de sa souveraineté et de sa stabilité», souligne le texte. Les auteurs du communiqué considèrent que les pays démocratiques ont le devoir de sortir le Liban de l’engrenage infernal qui l’étouffe. «Nous considérons que le monde libre et les pays démocratiques qui défendent les droits de l’homme, avec en premier les États-Unis d’Amérique, ont le devoir de libérer le Liban, dernier bastion de la démocratie et de la liberté en Orient, de cet étau qui l’étouffe», ont-ils notamment fait valoir.