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Actualités - CHRONOLOGIES

Baabda - Hariri informe le chef de l’État du résultat de ses entretiens avec Chirac et Assad - Lahoud condamne les actes terroristes - et les agressions israéliennes

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a établi hier un parallèle entre les actes terroristes et les violations israéliennes de la souveraineté libanaise, notamment les survols intensifs de l’aviation ennemie au-dessus du territoire libanais. Il a ainsi condamné le terrorisme qui prend pour cible les civils et les innocents. «Le Liban refuse en même temps toute violation de sa souveraineté et appelle la communauté internationale à dénoncer de telles agressions qui s’inscrivent aussi dans le cadre du terrorisme contre les civils», a-t-il ajouté. Pour le chef de l’État, ces agressions doivent également faire l’objet d’une condamnation internationale. Une fois de plus, il a affirmé dans ce contexte que «les pratiques israéliennes dans les territoires occupés et dans la région sont la raison principale de l’instabilité dans le monde». Le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud a été chargé par le président Lahoud de demander au représentant permanent du Liban auprès des Nations unies Sélim Tadmouri de déposer une plainte contre les violations israéliennes de l’espace aérien libanais. Sur un autre plan, le chef de l’État a reçu le Premier ministre Rafic Hariri qui l’a informé des résultats de ses entretiens avec les présidents syriens et français, Bachar el-Assad et Jacques Chirac, à Damas et à Paris, à la lumière des attentats du 11 septembre aux États-Unis. Selon un communiqué publié par la présidence de la République, M. Hariri s’est dit satisfait de ces rencontres dans la mesure où elles ont montré qu’il n’était pas question d’impliquer le Liban dans les actes terroristes perpétrés à Washington et à New York. Par ailleurs, le chef de l’État a passé en revue avec le ministre pour les Affaires des Déplacés Marwan Hamadé les grandes lignes du plan de retour des personnes déplacées, de manière à ce qu’il soit adapté aux crédits qui lui seront alloués dans le cadre du projet de budget pour 2002. M. Lahoud a reçu par la suite l’ambassadeur d’Italie Guiseppe Cassini, qui lui a rendu compte des démarches entreprises par l’Union européenne dans la lutte contre le terrorisme. D’autre part, M. Cassini a demandé au président de la République de patronner un colloque que l’ambassade organise à Beyrouth sur le thème de l’importance du dialogue des cultures, un colloque qui doit avoir lieu au début du mois de janvier 2002 en présence d’un grand nombre de personnalités libanaises, arabes, italiennes et européennes. Devant une délégation du parti du Front national présidée par Ernest Karam, le chef de l’État a en outre souligné une fois de plus la nécessité d’édifier l’État de droit seul apte à remédier à la crise économique actuelle. Enfin, à l’occasion de la fête nationale que l’Arabie séoudite a célébrée hier, le président Lahoud a envoyé au roi Fahd ben Abdel Aziz un télégramme de vœux dans lequel il le remercie notamment d’avoir «contribué à l’unification des Libanais et au renforcement de l’entente nationale». Selon le message présidentiel, l’aide séoudienne apportée au «déclenchement du processus de la paix civile au Liban a été accompagnée d’un soutien matériel qui a permis au pays de faire face aux difficultés sur le plan économique».
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a établi hier un parallèle entre les actes terroristes et les violations israéliennes de la souveraineté libanaise, notamment les survols intensifs de l’aviation ennemie au-dessus du territoire libanais. Il a ainsi condamné le terrorisme qui prend pour cible les civils et les innocents. «Le Liban refuse en même temps...