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Actualités - CHRONOLOGIES

Partis - Amine Gemayel et Élie Karamé hier à Bkerké - L’opposition kataëb espère encore une entente

Voudrait-on impliquer Bkerké dans une médiation entre la direction et l’opposition kataëb ? L’entretien que les deux pôles de l’opposition au sein du parti, MM. Amine Gemayel et Élie Karamé, ont eu hier avec le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a donné lieu pour certains à une telle hypothèse. Déplorant au terme de la réunion l’échec d’une réconciliation entre les deux tendances au sein du parti, M. Karamé a ajouté : «Nous avons tendu la main (à la direction) et nous avons dit qu’il y avait toujours un moyen de s’entendre. Malheureusement, jusqu’à présent, nous nous sommes heurtés à un refus», a-t-il déclaré avant de poursuivre : «Le patriarche appelle évidemment de tous ses vœux l’entente au sein du parti car l’objectif essentiel est de préserver la liberté de décision et de revenir à la ligne originelle des Kataëb tout en tenant compte des circonstances actuelles et de l’harmonisation de notre position avec Bkerké. Certes, a-t-il précisé, nous n’avons rien contre (…) le président de la République. L’important pour nous est que les Kataëb reviennent à leur orientation nationale». Se refusant à entrer de nouveau dans une polémique avec la direction du parti, M. Karamé s’est défendu de faire obstacle à un accord. «Au contraire, a-t-il dit, nous avons proposé un mécanisme de dialogue (…). Malheureusement, la réponse qui est venue deux jours plus tard a torpillé toute possibilité d’entente, ôtant toute chance de succès au comité de réconciliation». L’ancien chef du parti Kataëb a conclu en espérant que «les ambitions personnelles céderont la place à une prise de conscience qui, peut-être – mais c’est peu probable – aboutira à une entente sous l’égide de Bkerké». Harb : Distinguer entre terrorisme et résistance Également reçu par le cardinal Sfeir, le député Boutros Harb a axé sa déclaration à l’issue de l’entretien sur la précarité de la situation internationale avant de déclarer en réponse à une question concernant l’existence d’organisations terroristes au Liban : «Nous condamnons évidemment les attentats contre les États-Unis et nous compatissons avec le peuple américain. (…) Mais il faut aussi faire la distinction entre les opérations terroristes et la résistance (…)», a-t-il dit. Par ailleurs, selon M. Harb, «les États-Unis ne pourront jamais régler leur problème s’il y a des peuples qui continuent à être opprimés et si les injustices persistent. Par conséquent, a-t-il ajouté, pour éviter que la violence ne se répande dans le monde entier, il ne suffit pas que les États-Unis envisagent des frappes contre quelques nids terroristes que, naturellement, nous n’appuyons pas du tout. Il faut aussi qu’ils réfléchissent aux raisons qui ont conduit à la naissance du terrorisme et aux moyens d’y remédier». En conclusion, M. Harb a estimé que «l’idée d’une coopération internationale entre les pays riches et les pays pauvres, ainsi que le règlement des problemes des peuples opprimés pourraient constituer un prélude à une véritable coalition contre le terrorisme».
Voudrait-on impliquer Bkerké dans une médiation entre la direction et l’opposition kataëb ? L’entretien que les deux pôles de l’opposition au sein du parti, MM. Amine Gemayel et Élie Karamé, ont eu hier avec le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a donné lieu pour certains à une telle hypothèse. Déplorant au terme de la réunion l’échec d’une réconciliation entre...