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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Fadlallah accuse Washington d’être à la recherche d’un bouc émissaire

Dans une interview à la télévision allemande et à l’agence Reuters, cheikh Mohammed Hussein Fadlallah a accusé Washington d’être à la recherche d’un bouc émissaire pour couvrir «l’échec» de ses services de renseignements. «Nous avons constaté dès les premiers moments des attentats de la semaine dernière que l’Administration américaine a pointé un doigt accusateur en direction du courant islamiste sans attendre une enquête judiciaire qui mettrait l’affaire dans son cadre juridique ordinaire», a-t-il déclaré, accusant les États-Unis d’avoir «suscité une vague de haine contre les musulmans parce qu’ils avaient senti le besoin de trouver une victime, n’importe laquelle, afin de couvrir l’échec de leurs services de renseignements qui n’ont pas pu découvrir ce qui se tramait». Selon lui, en déclenchant une guerre contre le terrorisme, Washington «cherche à affaiblir des autorités mahométanes qui n’ont rien à voir avec le terrorisme mais qui s’opposent à la politique américaine, en ce qui concerne notamment le dossier palestinien». Il a expliqué qu’il a lancé une fatwa interdisant aux musulmans d’aider Washington dans sa guerre projetée contre le terrorisme parce qu’il s’est «rendu compte que les États-Unis essaient d’exécuter un plan politique» et que «la communauté mahométane risque d’être la cible d’une attaque américaine au nom d’une coalition antiterroriste, sans fondement juridique convaincant». «Jamais l’Union européenne, la Russie, la Chine ou n’importe quel autre État n’ont lancé un appel à l’aide du peuple palestinien afin de le sauver du terrorisme israélien. Pourquoi faut-il mobiliser le monde entier, même musulman, lorsque les États-Unis sont attaqués, et pourquoi juge-t-on que le peuple palestinien désarmé ne mérite pas d’être aidé ?», s’est-il interrogé. Cheikh Fadlallah a aussi mis en doute «l’objectivité» de la justice américaine dans l’affaire des attentats et a appelé à l’établissement d’un tribunal islamique pour examiner les preuves fournies par les États-Unis sur l’implication d’islamistes dans les attaques contre le World Trade Center et le Pentagone. «Si les accusations se confirment, nous sommes contre tout criminel», a-t-il dit, en réitérant sa condamnation des attentats.
Dans une interview à la télévision allemande et à l’agence Reuters, cheikh Mohammed Hussein Fadlallah a accusé Washington d’être à la recherche d’un bouc émissaire pour couvrir «l’échec» de ses services de renseignements. «Nous avons constaté dès les premiers moments des attentats de la semaine dernière que l’Administration américaine a pointé un doigt...