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Actualités - CHRONOLOGIES

Droits de l’homme - Une visite en signe de solidarité, sans connotation politique, affirme Soueid - Délégation de Kornet Chehwane chez Hindi à Roumié

Cinq membres du Rassemblement de Kornet Chehwane, MM. Farès Soueid, Mansour Ghanem el-Bone, Samir Frangié, Gébrane Tuéni et Samir Abdelmalak, se sont rendus hier à la prison de Roumié où ils ont passé environ une heure avec M. Toufic Hindi, membre du Rassemblement, ainsi qu’avec Élie Keyrouz et Selmane Samaha. Interrogé par L’Orient-le Jour, M. Soueid, député de Jbeil, a indiqué que «la visite a été décidée au cours de la dernière réunion du Rassemblement». Soulignant que «cette rencontre n’a pas de signification politique et qu’il s’agissait d’une simple visite de courtoisie», il a noté que «le Rassemblement voulait s’enquérir de la santé des prisonniers et des conditions de leur détention». «Nous avons voulu faire preuve de notre solidarité», a-t-il dit. Le député de Jbeil a déclaré que «les trois détenus se portent bien» et que «leurs conditions de détention, dans la prison de Roumié, ne va pas à l’encontre des droits de l’homme. Elles sont acceptables». Interrogé sur l’état de santé de M. Hindi, M. Soueid a relevé que l’ancien conseiller politique de Samir Geagea «tient bon sur le plan psychologique». La délégation du Rassemblement de Kornet Chehwane s’est entretenue avec les trois détenus dans une pièce de la prison de Roumié, en présence de responsables de la prison. Au cours de la rencontre, Hindi, Keyrouz et Samaha ont longuement évoqué les différentes étapes de leur détention, notamment au ministère de la Défense, dans les cachots du tribunal militaire et à la prison de Roumié. Cette visite a provoqué une réaction du procureur général de la République Adnan Addoum qui a déclaré que «les autorisations octroyées aux membres du Rassemblement de Kornet Chehwane pour rencontrer Toufic Hindi, poursuivi par le parquet militaire, ont été émises par une autorité judiciaire non compétente en la matière». «Le parquet de la Cour de cassation est la seule autorité compétente», a-t-il dit. Le procureur général de la République s’est également informé des raisons et des circonstances de l’octroi des autorisations auprès du responsable de la prison de Roumié, du chef de l’unité de la gendarmerie en charge des prisons et de l’avocat général près la Cour d’appel du Mont-Liban Chawki Hajjar (qui a signé les autorisations). M. Addoum a ensuite indiqué à la direction des FSI qu’il est interdit au responsable de la prison de Roumié d’autoriser les entrevues avec les prisonniers impliqués d’intelligence avec Israël sauf si une autorisation émanant du parquet de la Cour de cassation est présentée. Interrogé à ce sujet par L’Orient-Le Jour, M. Soueid a déclaré que les membres de Kornet Chehwane «ont respecté la loi. Nous avions une autorisation émanant de l’avocat général près la Cour d’appel du Mont-Liban Chawki Hajjar». «Nous ne sommes pas au courant de la juridiction. Ce sont les avocats des détenus qui ont effectué la demande», a-t-il expliqué. Par ailleurs, la Cour de cassation militaire présidée par le juge Torbey Rahmé a approuvé la décision du juge d’instruction militaire Abdallah Hajj de rejeter la demande de la remise en liberté des détenus Élie Keyrouz et Selmane Samaha.
Cinq membres du Rassemblement de Kornet Chehwane, MM. Farès Soueid, Mansour Ghanem el-Bone, Samir Frangié, Gébrane Tuéni et Samir Abdelmalak, se sont rendus hier à la prison de Roumié où ils ont passé environ une heure avec M. Toufic Hindi, membre du Rassemblement, ainsi qu’avec Élie Keyrouz et Selmane Samaha. Interrogé par L’Orient-le Jour, M. Soueid, député de Jbeil,...