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Actualités - CHRONOLOGIES

Église Saint-Joseph - Achrafieh - L’Orchestre symphonique - national libanais : subtils mélanges

Reprise, en toute fidélité, en cette mi-septembre aux chaleurs radoucies, des activités de l’Orchestre symphonique national libanais au grand complet, placé sous la direction de Wojieh Czepiel, à l’église Saint-Joseph des pères jésuites (Achrafieh) illuminée, où se pressait un public fidèle et recueilli. Au menu varié, proposé, en un subtil mélange orientalo-occidental, des à pages de Brahms, Haydn et Gholmieh. Ouverture avec une œuvre de J. Brahms composée en 1880 et donnée pour la première fois le 4 janvier 1881 à Breslau. Ouverture inspirée de quatre mélodies estudiantines et intégrant des thèmes profondément «brahmsiens». Introduction nuancée, d’inspiration viennoise et nordique, rythme accéléré pour le thème principal, mélodies sinueuses pour les deuxième et troisième thèmes ; et splendeur et force des cuivres, le chœur des instruments à vent et le déchaînement des cordes des violons pour une conclusion où s’alliaient majesté et grandeur. Changement d’atmosphère avec le concerto pour trompette (avec Zoltan Kovacs présidant aux destinées du vent) et orchestre en c majeur de Haydn, concerto composé en 1796 juste après le retour du «maestro» (notre maître à tous «disaient certains musiciens romantiques») à Vienne. À trente-six ans, Haydn explorait de nouvelles possibilités et d’autres conquêtes sonores. Dédiée à l’ami et virtuose de la trompette à cette époque, Anton Weideinger, cette œuvre brillante, pleine de fougue et d’exubérance, est comme échappée à une veine d’inspiration marquée par l’agitation de la jeunesse. Après l’entracte, place aux sonorités levantines avec Walid Gholmieh et sa symphonie N°3 en G mineur, intitulée Alyarmouk. Une symphonie en trois mouvements, composée en 1970 et exécutée pour la première fois en 1980 par l’Orchestre symphonique national grec. De l’«allegro assai» à l’«allegro vivo» en passant par un fervent «adagio» (intitulé d’ailleurs Salat (prière), cette musique déploie les multiples et fastueuses variantes d’une inspiration liturgique orientalo-byzantine. Le troisième mouvement est l’expression sonore de la joie, de la gloire et de la liberté. De l’aveu même de son compositeur, cette symphonie aurait tout aussi bien pu d’ailleurs s’intituler Liberté.
Reprise, en toute fidélité, en cette mi-septembre aux chaleurs radoucies, des activités de l’Orchestre symphonique national libanais au grand complet, placé sous la direction de Wojieh Czepiel, à l’église Saint-Joseph des pères jésuites (Achrafieh) illuminée, où se pressait un public fidèle et recueilli. Au menu varié, proposé, en un subtil mélange...