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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Polémique - Hoss : Le gouvernement avait promis de ne pas augmenter les impôts

L’ancien Premier ministre Sélim Hoss a relevé hier une contradiction importante entre ce que le cabinet Hariri avait annoncé dans sa déclaration ministérielle et son projet de budget pour 2002. Selon M. Hoss, le gouvernement s’était engagé en effet à ne pas augmenter les impôts et les taxes, alors qu’il décide aujourd’hui le contraire. Dans une déclaration à la presse, il a d’abord applaudi à l’adoption du principe de l’austérité et à la volonté de réduire le déficit. En revanche, M. Hoss constate que le gouvernement n’a pu réduire ce déficit qu’en imposant de nouvelles charges fiscales, notamment la taxe sur la valeur ajoutée. «Sans cela, a-t-il précisé, le déficit aurait atteint les 51 % au lieu des 40 % annoncés». Et de rappeler que son cabinet avait déjà prévu d’imposer la TVA à partir de 2001. «Mais nous comptions baisser en même temps et progressivement les taxes douanières jusqu’à leur suppression définitive». «(...) En d’autres termes, a-t-il ajouté, la TVA ne devrait pas constituer une taxe supplémentaire, elle devrait compenser la baisse des taxes douanières». D’où la question que pose M. Hoss : «L’application de la TVA sera-t-elle accompagnée d’une réduction des taxes douanières jusqu’à leur suppression totale ou constituera-t-elle un nouveau poids pour le Libanais qui vit une crise intenable ?». Autre critique de l’ancien Premier ministre : selon lui, l’État a un grand nombre d’obligations financières que le gouvernement s’abstient de signaler dans le rapport publié tous les mois sur la situation du Trésor. Il cite à titre d’exemple les versements aux hôpitaux et aux entrepreneurs que le gouvernement doit assumer. M. Hoss conclut sa déclaration en affirmant que «certains responsables tentent d’imputer à notre ancien gouvernement la responsabilité des lacunes actuelles, en prétendant que notre politique est à l’origine du marasme économique. Ceux-là font abstraction du fait que notre cabinet a hérité de circonstances économiques et financières très difficiles», a-t-il ajouté.
L’ancien Premier ministre Sélim Hoss a relevé hier une contradiction importante entre ce que le cabinet Hariri avait annoncé dans sa déclaration ministérielle et son projet de budget pour 2002. Selon M. Hoss, le gouvernement s’était engagé en effet à ne pas augmenter les impôts et les taxes, alors qu’il décide aujourd’hui le contraire. Dans une déclaration à la...