Actualités - CHRONOLOGIES
La disparition de Philippe Léotard
Par GOUX PELLETAN JEAN-PIERRE, le 07 septembre 2001 à 00h00
On revient sur la disparition récente de Philippe Léotard qui fut, avant tout, un acteur de talent. Mais dont l’itinéraire (vie/carrière) fut, pour le moins, orageux. Ce que la presse n’a pas manqué d’indiquer, en restant plus que discrète sur la variabilité de ses rapports avec son frère, François. C’est surtout au temps où ce dernier avait été ministre de la Défense que les choses s’étaient gâtées: alors que Philippe s’autoproclamait «ministre de la défonce» (une appellation largement justifiée!). Ensuite, l’apaisement était venu. Philippe Léotard, né en 1940, arrive au cinéma en 70 après avoir suivi des voies très différentes (enseignement, théâtre, télévision). Peut-être n’a-t-on pas cité les meilleurs de ses films, après Domicile Conjugal (Truffaut – 70)– Avoir 20 ans dans les Aurès (Vautier – 72) – La gueule ouverte (Pialat – 74) – Le juge Fayard, dit le Shérif (Boisset – 77) – et La Balance (Swaim – 82). Diplômé en lettres, Philippe Léotard était (aussi) un homme cultivé et exigeant. Il n’avait que 61 ans.
On revient sur la disparition récente de Philippe Léotard qui fut, avant tout, un acteur de talent. Mais dont l’itinéraire (vie/carrière) fut, pour le moins, orageux. Ce que la presse n’a pas manqué d’indiquer, en restant plus que discrète sur la variabilité de ses rapports avec son frère, François. C’est surtout au temps où ce dernier avait été ministre de la...
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