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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Grand Sérail - Pas de changement dans le budget de l’Éducation, affirme Mrad - Lecourtier : « Mettre l’économie en ordre avant Paris II »

L’élaboration du projet de budget pour 2002, la préparation du sommet de la francophonie et de Paris II : telles sont à terme les préoccupations majeures du Premier ministre Rafic Hariri. L’ambassadeur de France Philippe Lecourtier qu’il a rencontré hier a d’ailleurs souligné la nécessité de «mettre l’économie en ordre avant la conférence de Paris II». Le chef du gouvernement s’est d’abord entretenu avec le ministre de l’Éducation Abdel Rahim Mrad qui, à sa sortie du Grand Sérail, a annoncé que le budget alloué à son département ne subirait aucune réduction, «car de nouveaux programmes doivent être appliqués, et de nouveaux enseignants engagés». Satisfait de l’évolution de la situation politique, M. Mrad a précisé à ce sujet : «Je crois que nous avons tourné une page douloureuse du passé récent et le climat s’est nettement amélioré». Selon lui, la tension entretenue par l’État hébreu exige que «nous soyons vigilants, de manière à être prêts à toutes les éventualités» . Et de poursuivre : «Pour être en mesure d’effacer de la mémoire des Libanais le souvenir du climat qui a prévalu ces derniers temps, nous devons plus que jamais faire preuve de solidarité et tenter de prendre un nouveau départ». Le chef du gouvernement a reçu par la suite le président de la CGTL Ghassan Ghosn, en présence du secrétaire général du conseil supérieur pour la privatisation Ghazi Youssef. Dans une déclaration à la presse, à l’issue de l’entretien, M. Ghosn a précisé qu’une réunion entre M. Hariri et les responsables de la centrale syndicale aura lieu demain jeudi. Lecourtier au Gand Sérail Le Premier ministre a conféré avec l’ambassadeur de France Philippe Lecourtier qui, au terme de la réunion, a rendu compte de ses activités à l’occasion de son congé annuel passé à Paris. Il s’y est entretenu du Liban avec le président Jacques Chirac, le Premier ministre Lionel Jospin et le chef de la diplomatie Hubert Védrine. «Parler du Liban implique de voir comment nous pouvons développer encore nos bonnes relations», a-t-il dit avant de confirmer la participation de MM. Chirac, Jospin et Védrine au sommet de la francophonie. Affirmant que la France est «résolument décidée à en faire un vrai succès», M. Lecourtier a ajouté : «En ce qui concerne la préparation et l’organisation (du sommet), tout me paraît bien réglé. Nous avons une mission préparatoire définitive à la fin du mois de septembre». L’ambassadeur a en outre évoqué avec M. Hariri la création d’une chaîne francophone au Liban. «M. Hariri m’a dit : faites-le, dépêchez-vous de la créer avant la tenue du sommet», a déclaré M. Lecourtier. Notant par ailleurs une nette détente dans le pays par rapport aux dernières semaines, le diplomate français s’est félicité de l’intention des autorités de redresser la situation économique. «C’est ce que nous attendons du Liban : un engagement très résolu en matière économique et financière et un vrai leadership qui soit le reflet d’un accord des pouvoirs exécutif et législatif. C’est ce qu’on attend d’un pays moderne et dynamique comme le Liban», a-t-il souligné. Pour M. Lecourtier, il est évident qu’un programme de réformes pose toujours des problèmes. «Mais je crois que la vision du président Hariri est très claire. Elle correspond d’ailleurs à ce qu’il a dit. Il n’y a rien de nouveau dans les projets, mais il y a une volonté d’accélérer les choses», a-t-il précisé. En réponse à une question, l’ambassadeur de France a déclaré qu’il ignorait la date de la tenue de la conférence de Paris II tout en indiquant qu’elle aurait lieu avant la fin de l’année, à Paris ou ailleurs. «Cela dépendra des grands acteurs financiers internationaux, mais la première chose à faire c’est de remettre l’économie en ordre, et c’est actuellement le souci de M. Hariri», a-t-il ajouté. Notons enfin que le chef du gouvernement doit se rendre aujourd’hui en Belarus pour une visite de quelques heures au cours de laquelle il rencontrera le président de la République de ce pays et son homologue pour un tour d’horizon des relations bilatérales, notamment sur le plan économique. M. Hariri devrait être de retour ce soir même à Beyrouth.
L’élaboration du projet de budget pour 2002, la préparation du sommet de la francophonie et de Paris II : telles sont à terme les préoccupations majeures du Premier ministre Rafic Hariri. L’ambassadeur de France Philippe Lecourtier qu’il a rencontré hier a d’ailleurs souligné la nécessité de «mettre l’économie en ordre avant la conférence de Paris II». Le chef du...