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Actualités - REPORTAGES

Les bienfaits de l’alimentation bio

Avec les techniques modernes de productions agricoles et la transformation sophistiquée de la chaîne alimentaire, la surabondance prolifère mais au détriment de la qualité. Souvent cultivés sur des sols déséquilibrés, chargés de pesticides et d’engrais chimiques, les aliments n’ont plus la saveur d’antan, ni la qualité biologique en nutriments essentiels dont l’organisme a besoin. Dans ce contexte, les produits biologiques viennent offrir une alimentation plus saine et plus naturelle. Bien manger, c’est respecter son corps en lui apportant les éléments nécessaires pour le fortifier, mais c’est surtout savoir choisir des produits de qualité. On sait aujourd’hui qu’une alimentation défectueuse peut être source de graves problèmes de santé. Les aliments cultivés sur des sols chargés de produits chimiques sont de réelles menaces, car il suffit de petites quantités de substances nocives absorbées quotidiennement pour déclencher des troubles importants. Les produits biologiques restent souvent mal connus, parfois confondus avec des produits traditionnels des fermes ou avec des aliments naturels sans conservateurs, ou encore avec des aliments pour régime. La lutte contre les pesticides «Ces dernières années ont été marquées par différentes crises alimentaires : veau aux hormones, vache folle, poulet aux dioxines..., remettant parfois en question la confiance et les habitudes de consommation, affirme Rania Eid, chef de produits Bjorg chez Michel Nassif et Fils. La bio nutrition est une façon différente de se nourrir, une véritable philosophie de l’alimentation. Elle permet notamment d’apporter des réponses concrètes aux 3 exigences qui s’imposent aujourd’hui aux consommateurs, à savoir la confiance, l’équilibre et le plaisir». Les produits Bjorg issus de l’agriculture biologique expriment donc un mode de production sain. Ils sont sélectionnés et combinés pour offrir le maximum de qualités nutritionnelles et sont source de vitamines, minéraux et autres nutriments. «Le principal danger qui réside dans la plupart de ce que l’on consomme tous les jours, ce sont les pesticides, poursuit Rania Eid. Et s’il est rare de mourir subitement d’un résidu de pesticides, cela ne veut pas dire que ceux-ci ne laissent pas de trace dans l’organisme. Ainsi, plusieurs pesticides sont suspectés cancérigènes, d’autres sont reliés à des dérèglements au niveau du système nerveux et de l’immunité, ainsi qu’à des problèmes d’infertilité, de maux gastriques, d’allergies et d’empoisonnement». La solution que les spécialistes proposent est d’arrêter l’utilisation des pesticides en agriculture et d’adopter la lutte biologique ou l’agriculture biologique. Cette dernière est un mode de production n’employant pas d’engrais chimiques ni de pesticides. Ainsi, pour se débarrasser de l’insecte nuisible, on développe son ennemi naturel sans avoir recours aux pesticides. Les principales ambitions de l’agriculture biologique sont : – Produire des denrées agricoles de haute qualité nutritive en quantité suffisante. – Mettre en place des systèmes agricoles aussi autosuffisants que possible en ce qui concerne la matière organique et les éléments nutritifs. – Travailler en accord avec les écosystèmes naturels plutôt que de chercher à les dominer. – Donner à tous les animaux d’élevage des conditions de vie leur permettant d’extérioriser leurs comportements spécifiques. – Promouvoir et diversifier les cycles biologiques au sein des systèmes agraires en respectant les micro-organismes, la flore et la faune des sols, les cultures, les animaux d’élevage. – Éviter toute forme de pollution pouvant résulter d’une pratique agricole. – Maintenir la diversité génétique des systèmes agraires, de leur environnement, y compris la protection des plantes sauvages, et leur donner un environnement de travail sûr et sain. Faut-il craindre les additifs ? D’infimes quantités de produits chimiques sont ajoutées à la nourriture pour des raisons de sécurité ou pour en améliorer l’apparence, le goût ou le temps de conservation. Les consommateurs doivent connaître la nature de ces agents chimiques, leur action et savoir s’ils présentent ou non un danger pour la santé. La raison d’être des additifs (colorants, arômes, conservateurs, épaississants, émulsifiants, gélifiants...) est de permettre aux consommateurs d’avoir une alimentation équilibrée d’un bout à l’autre de l’année. Si les additifs n’existaient pas, l’alimentation serait moins variée certaines saisons, plus chère et donnerait lieu à des intoxications alimentaires plus fréquentes. Il est toutefois difficile de dire si, en matière d’additifs, les avantages l’emportent sur les inconvénients. Tous les additifs ont leur utilité et leurs réactions : Les conservateurs protègent les denrées du développement bactérien et des moisissures, et augmentent la durée de conservation. Nitrites, anhydride sulfureux et sulfites (utilisés dans la charcuterie, les boissons sucrées) préservent aussi la couleur des denrées. Dans de rares cas, les composés soufrés peuvent entraîner des réactions allergiques ou de l’asthme. L’acide ascorbique (antioxydant) évite aux fruits et aux légumes de brunir et aux graisses de rancir. Les colorants rendent les denrées plus appétissantes, répondent aux attentes de beaucoup de consommateurs en ce qui concerne l’apparence des aliments. Certains de ces colorants peuvent provoquer des réactions allergiques chez certains sujets. Les stimulants de saveurs sont utilisés dans les produits asiatiques, les bouillons en cube, les soupes et sauces toutes prêtes, les chips et autres amuse-gueules. Les émulsifiants et agents de texture utilisés dans la mayonnaise, le chocolat, les glaces et autres desserts maintiennent la stabilité des émulsions eau/matière grasse, épaississent et donnent du corps et du moelleux. Ces additifs peuvent donner l’impression que les aliments sont plus consistants qu’ils ne le sont en réalité. Pour fabriquer des produits allégés, on remplace une partie des graisses par des épaississants et on obtient ainsi des aliments moins riches en calories, mais qui gardent un volume suffisant et une apparence classique. Toutefois, gommes et celluloses peuvent causer des désordres intestinaux. Éviter le soja transgénique La technique des OGM ( organismes génétiquement modifiés) s’applique aussi bien aux micro-organismes qu’aux végétaux et aux animaux. Les OGM sont des végétaux dans lesquels on a incorporé en laboratoire un gène totalement étranger à ces plantes (un transgène) : le gène d’une autre espèce végétale, celui d’un animal, d’une bactérie ou d’un virus. L’objectif est de pouvoir fabriquer artificiellement des plantes qui ne pourrissent pas, du maïs résistant aux herbicides et aux insecticides, des tomates de longue durée, etc. Le soja est particulièrement concerné par ce procédé de manipulations génétiques car il entre dans la composition d’un grand nombre de préparations alimentaires industrielles. Le soja est l’une des meilleures sources de protéines végétales. Les fabricants l’utilisent pour augmenter la qualité nutritionnelle de plats cuisinés, de préparations surgelées, pour supplémenter des laits pour enfants. Il est également utilisé pour la production d’huiles alimentaires, de farines entrant dans la composition de biscuits ou de pains, et de toute une gamme d’aliments appelés «soyfood» : desserts, boissons, pâtés... constitués principalement de soja. La lécithine de soja, un émulsifiant qui permet de rendre homogène les mélanges d’ingrédients dans une recette, entre également dans la composition d’innombrables produits de grande consommation : chocolat, corn flakes, mayonnaise, etc. Cependant, de nature lipidique, la lécithine de soja ne serait pas concernée par les manipulations génétiques qui ne portent que sur la partie protidique de la graine de soja. «Garanti 100 % biologique, le soja de Bjorg est un produit parfaitement sain, entièrement exempt de résidus de pesticides, explique Rania Eid. Subissant la moindre transformation possible, le soja bio de Bjorg conserve intacts tous ses nutriments. Entièrement végétal, il est exempt de lactose et de matières grasses animales. Il est donc idéal pour les intolérants au lait animal, d’autant plus que ses qualités nutritionnelles sont aussi complètes sinon plus que celles du lait : protéines, acides amines essentiels, acides gras poly-insaturés, fer, magnésium, potassium. Antioxydant, le soja Bjorg aide à la prévention de différents genres de cancer et prévient la vieillesse prématurée. Aussi, grâce à sa richesse en phyto-œstrogènes, il aide à lutter efficacement contre les problèmes hormonaux de la ménopause. Non seulement la graine de soja est naturellement sans cholestérol, mais en plus elle contient des stérols végétaux qui diminuent l’absorption du cholestérol. De plus, grâce à sa richesse en acides gras poly-insaturés, sa consommation favorise l’abaissement du mauvais cholestérol au profit du bon cholestérol. Riche en calcium, fer et potassium, pourvu d’isoflavones qui inhibent la résorption osseuse, le soja Bjorg entretient la masse osseuse et lutte contre la décalcification des os et l’ostéoporose. Exempt de lactose et de gluten, sans saccharose ajouté, il favorise également l’immunité aux allergies, il est extrêmement digeste et il favorise l’équilibre nerveux, la croissance, la construction des tissus sans oublier la santé de la peau et des cheveux. Il est également idéal pour les personnes luttant contre un excès de poids, car sa faible teneur en calories et en graisse aide à la perte de kilos tout en conservant à l’organisme sa vitalité et son énergie grâce à sa richesse en vitamines et protéines». Tous les produits Bjorg sont certifiés issus de l’agriculture biologique n’employant pas de produits chimiques de synthèse (pesticides, engrais chimiques, colorants...) ni d’organismes génétiquement modifiés, conformément à la réglementation en vigueur. Et comme les graines de soja génétiquement modifiées ont été créées afin de résister aux produits chimiques très puissants utilisés en agriculture conventionnelle, par conséquent, un agriculteur biologique n’a aucune utilité d’utiliser ce type de graine. Non seulement Bjorg sélectionne ses graines de soja très rigoureusement auprès de producteurs respectant l’agriculture biologique, mais aussi, et à chaque livraison de graines, Bjorg procède à des analyses systématiques. Ces dernières permettront de connaître l’ADN des graines de soja et de vérifier qu’elles ne sont pas génétiquement modifiées. L’ADN est la «mémoire» génétique de la protéine de soja. Si une graine était génétiquement modifiée, l’ADN serait modifié. Au mépris de la réglementation, aucune étiquette n’accompagne l’arrivée massive des aliments transgéniques, comme si le consommateur n’avait pas le droit de savoir ce que l’industrie agroalimentaire lui fait ingurgiter. «À ce jour, la législation en vigueur ne prévoit pas la possibilité d’indiquer la mention “soja génétiquement non modifié”, sur les emballages. En revanche, elle impose aux fabricants d’inscrire clairement sur leurs emballages la présence de produits génétiquement modifiés, affirme Rania Eid. Les boissons au soja de Bjorg conjuguent les vertus du soja et la sécurité du bio, et la mention “soja biologique non modifié génétiquement conformément à la réglementation” est affichée sur l’étiquette de toutes les boissons soja».
Avec les techniques modernes de productions agricoles et la transformation sophistiquée de la chaîne alimentaire, la surabondance prolifère mais au détriment de la qualité. Souvent cultivés sur des sols déséquilibrés, chargés de pesticides et d’engrais chimiques, les aliments n’ont plus la saveur d’antan, ni la qualité biologique en nutriments essentiels dont...