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Actualités - CHRONOLOGIES

Les sorties de la semaine - « Jurassic Park III » : fin de série ? - Plus une comédie et de l’animation

Le commerce estival des produits filmiques se poursuit. On peut parler, selon les cas, de soldes ou de fins de série (ce qui revient d’ailleurs à peu près au même). Ainsi, après son premier «Jurassic Park» (93) et la suite, «The Lost World : Jurassic Park» (97), Steven Spielberg a produit le n°3 de la série, en confiant la réalisation du film (c’est-à-dire la surveillance des effets spéciaux) à Joe Johnston. Après ce redoutable «Jurassic Park III», on peut espérer que cette profitable entreprise en restera là. Le titre de la comédie de Sam Weisman, «What’s The Worst That Could Happen ?» apparaît, en ce moment, comme une provocation : on se demande, en effet, ce qui pourrait nous arriver de pire ! Reste un modeste film d’animation de chez Disney : «Recess School’s Out», de Chuck Sheetz. Enfin un bon film français : «Vatel», de Roland Joffé, sort jeudi prochain, 6 septembre. Quand la Préhistoire oublie l’histoire Jurassic Park III, de Joe Johnston Ceux qui ont vu les deux premiers épisodes de la saga Jurassic Park (ils sont nombreux) se retrouveront en pays – et monstres – de connaissance. Les journalistes, quant à eux, pourront utiliser les mêmes anciennes photos. Mais enfin, il nous faut bien parler de Jurassic Park III. Rude tâche, mais impossible d’y échapper. Toutes ces histoires se déroulent il y a des millions et des millions d’années. Contentons-nous, pour notre modeste part, de revenir huit ans en arrière. En 93, donc, sortait le Jurassic Park de Steven Spielberg. La découverte des créatures préhistoriques sur l’île de Nublar, au large des côtes de Costa-Rica (Amérique centrale), fit, il faut le reconnaître, une grande impression. Une suite était inévitable. Elle survint, quatre ans plus tard, en 97, sous le titre The Lost World : Jurassic Park, toujours sous la responsabilité de Spielberg (production et réalisation). On aurait pu, on aurait dû en rester là. Mais Hollywood exploite jusqu’à saturation le filon (?) des suites, comme d’ailleurs des remakes. Pas de surprise, donc, lorsqu’on apprit la mise en chantier d’un Jurassic Park n°3. Cependant, Spielberg, soit par lassitude (?), soit par prudence (??) – ou simplement parce qu’il était très occupé par ailleurs – s’est contenté de produire le film, tout en supervisant la réalisation, due à Joe Johnston (The Rocketeer – 91, October Sky – 99). Que vous dire ? Le prétexte d’un scénario inexistant est le suivant : sur une autre île, Isla Sorna, toute proche de Nublar – il fallait s’y attendre – se manifestent les mêmes monstres/attractions des deux précédents Jurassic Park. Il faut y aller. Pourquoi ? Pour sauver un gosse égaré dans ce sinistre endroit, à la suite d’un ridicule conflit familial sans intérêt (à noter que la cellule familiale américaine sera reconstituée en fin de film). Bref, l’invraisemblable le dispute à la mesquinerie. Les monstres, eux, font leur boulot : ils sont supersophistiqués ! Au point que Mr. Stan Winston, maître de la robotique du film, tout fier des exploits, a pris soin de préciser : «Mon travail est de servir le réalisateur, pas de prendre sa place (...). Ces dinosaures sont des acteurs à part entière... ce que vous voyez à l’écran arrive vraiment. C’est ce que j’aime : créer de vrais personnages». Vous apprécierez ! Nouveauté relative : le docteur Grant (joué par Sam Neill), spécialiste en la matière (dans le film), découvre que ces animaux effrayants sont plus intelligents qu’on ne le croyait, et qu’ils communiquent entre eux. D’où cette idée – livrée libre de tout droit – pour un quatrième Jurassic Park : les monstrueux robots préhistoriques trouvent le moyen d’alerter le président Bush sur le danger d’une invasion du Texas par des reptiles volants d’une capacité de destruction inimaginable (volatiles appelés «Pteranodons»). Alors, si le film, un jour, se fait... rappelez-vous ! CONCORDE, FREEWAY, ABRAJ, ZOUK, KASLIK, LES AMBASSADES Au moins, on est prévenu What’s The Worst That Could Happen ?, de Sam Weisman Après l’avalanche de médiocres comédies qui a submergé notre été cinématographique (on ne parle bien sûr que du cinéma), on se demande en effet ce qui pourrait nous arriver de pire. Mais enfin, l’interrogation que pose ce titre n’a rien d’encourageant quant au niveau de qualité du film de Sam Weisman. Même si le pire, dit-on, est l’ennemi du mal... Kevin rencontre Max. Tous deux sont des voleurs, mais pas du même genre. Le premier est un «professionnel» qui a un penchant pour les belles choses ; le second est un homme d’affaires aussi riche que dénué de tout scrupule. Un soir, Kevin s’introduit dans la résidence, supposée inoccupée, de Max. Lequel est justement présent. Question à 5 000 LL (prix du billet à tarif réduit le lundi) : lequel des deux films parviendra à rouler l’autre ? Un atout possible pour le film : la rondeur souvent drôle de Danny DeVito (Max), partenaire de Martin Lawrence. ÉLITE, EMPIRE/DUNES/ SODECO/GALAXY/MKALLÈS, ESPACE, St.-ÉLIE Animation Disney Recess Shool’s Out, de Chuck Sheetz À l’intention exclusive du public des jeunes, un film d’animation (qui n’a pas fait grand bruit, ce qui ne prouve rien) produit par les studios Walt Disney. L’idée vient d’un «show-télé-US», créé par Paul et Joe. Le canevas est habituel : une école désertée pendant les vacances, des événements bizarres qui vont mettre en danger l’entourage... en attendant pire. Mais les gosses vont intervenir : on devine la suite. Une fois de plus, le monde est sauvé. Ouf ! Parmi les «voix», celles de deux acteurs qui furent connus : James Woods et Robert Goulet. ÉLITE, EMPIRE/DUNES/ SODECO/MKALLÈS, ESPACE, St.-ÉLIE
Le commerce estival des produits filmiques se poursuit. On peut parler, selon les cas, de soldes ou de fins de série (ce qui revient d’ailleurs à peu près au même). Ainsi, après son premier «Jurassic Park» (93) et la suite, «The Lost World : Jurassic Park» (97), Steven Spielberg a produit le n°3 de la série, en confiant la réalisation du film (c’est-à-dire la...