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Actualités - CHRONOLOGIES

Gouvernement - Le ministre de l’Intérieur s’est entretenu avec le chef du législatif - Murr : « La vie politique et la démocratie - se portent bien au Liban... »

Le ministre de l’Intérieur Élias Murr a assuré qu’il est erroné de parler de «nouvelle étape, alors que rien n’a changé» sur la scène politique libanaise, estimant que la récente vague d’arrestations aurait pu se produire dans les «pays les plus civilisés». À sa sortie de Aïn el-Tiné où il a rencontré le président de la Chambre Nabih Berry, M. Murr a déclaré que la réunion avait servi à un tour d’horizon de la situation à la veille des élections municipales prévues pour le 9 septembre prochain dans la zone évacuée en mai 2000 par Israël. «Nous avons passé en revue les évènements survenus en Palestine occupée au cours des dernières 48 heures ainsi que les dispositions sécuritaires et administratives adoptées au Liban-Sud pour assurer le bon déroulement des élections municipales», a-t-il ajouté. Le ministre de l’Intérieur s’est ensuite prêté aux questions des journalistes. À savoir si sa réunion avec le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, avait contribué à détendre l’atmosphère entre les membres du cabinet, il a répondu : «Si nous voulons parler démocratie, le Conseil des ministres demeure une plate-forme destinée à la discussion. Si tout le monde était du même avis, le climat cesserait d’être démocratique. Nul n’ignore que tous les partis et toutes les factions politiques sont représentés au sein du gouvernement actuel et sont souvent d’opinions divergentes, ce qui prouve que la vie politique et la démocratie se portent bien au Liban». Répondant à une autre question, M. Murr a assuré qu’ «il est erroné de parler de nouvelle étape, alors que rien n’a changé sur la scène politique libanaise». Sur un éventuel changement dans le comportement des forces sécuritaires, il a affirmé que ces dernières ne font qu’accomplir leur devoir «face à tout incident, comme cela s’est produit à Tripoli, à Denniyé et, il y a longtemps, sur la route de l’aéroport de Beyrouth. De tels incidents pourraient se produire dans les pays les plus civilisés à la suite d’une faute de la part des manifestants ou de la part des services sécuritaires. Quoi qu’il en soit, il est nécessaire que la loi soit appliquée à tous». Prié d’indiquer si le Premier ministre désapprouve toujours le fait de n’avoir pas été informé des mesures sécuritaires, M. Murr a répondu qu’«en définitive, l’armée n’a fait qu’exécuter des ordres du Conseil des ministres remontant à 1991 et reconfirmés en 1997».
Le ministre de l’Intérieur Élias Murr a assuré qu’il est erroné de parler de «nouvelle étape, alors que rien n’a changé» sur la scène politique libanaise, estimant que la récente vague d’arrestations aurait pu se produire dans les «pays les plus civilisés». À sa sortie de Aïn el-Tiné où il a rencontré le président de la Chambre Nabih Berry, M. Murr a...