Actualités - CHRONOLOGIES
UL - Les collègues d’Adonis - Akra prennent sa défense
le 21 août 2001 à 00h00
Les professeurs du département de philosophie de l’Université libanaise – troisième section ont pris la défense hier de leur collègue Adonis Akra, membre du Courant patriotique libre, accusé par un communiqué du commissaire du gouvernement près le tribunal militaire «d’avoir expliqué à ses étudiants les théories philosophiques du général à la retraite Michel Aoun, selon lesquelles l’État libanais n’est pas souverain en raison de la présence syrienne». «Le professeur Akra n’a jamais utilisé la tribune de l’université ou les étudiants pour exprimer ses opinions politiques. Au contraire, il a toujours été favorable à la modération, à l’entente sur base du respect de l’opinion de l’autre, des libertés, de la démocratie et de l’unité de l’État. Il s’est par ailleurs toujours opposé à Israël et à tous ceux qui ont collaboré avec lui, une prise de position qui lui a coûté cher le jour où ces personnes avaient le pouvoir dans la région où il habite, à Jbeil», ont affirmé les collègues de Akra. Mettant en exergue le professionnalisme de Akra, les professeurs ont insisté sur le fait que «jusqu’à présent, aucun étudiant d’un quelconque courant politique n’est venu se plaindre d’un égarement académique de Akra».
Les professeurs du département de philosophie de l’Université libanaise – troisième section ont pris la défense hier de leur collègue Adonis Akra, membre du Courant patriotique libre, accusé par un communiqué du commissaire du gouvernement près le tribunal militaire «d’avoir expliqué à ses étudiants les théories philosophiques du général à la retraite Michel Aoun,...
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