Actualités - CHRONOLOGIES
Territoires autonomes - Blocus renforcé, deux poseurs - de bombe du Jihad arrêtés - Israël paralysé par la psychose de l’attentat
le 18 août 2001 à 00h00
Police sur le pied de guerre, armée sur le qui-vive, blocus renforcé des villes palestiniennes : Israël était en proie hier à une véritable psychose de l’attentat quelques jours après deux attaques-suicide sur son territoire. L’état d’alerte déclenché jeudi dans le nord d’Israël par crainte d’un attentat palestinien a été maintenu vendredi alors que l’armée renforçait le blocus de trois villes de Cisjordanie. Cette nervosité collective a encore été renforcée par l’arrestation de deux activistes palestiniens du Jihad islamique. Originaires de Jénine en Cisjordanie, les deux hommes ont été arrêtés par le Shin Beth en Basse-Galilée. Ils étaient en possession d’une bombe de dix kilogrammes d’explosifs bourrée de clous et de morceaux de fer qu’ils devaient faire sauter dans la nuit de jeudi à vendredi dans une salle des fêtes de la ville de Haïfa, selon les premiers éléments de l’enquête. En Cisjordanie, l’armée a resserré l’étau autour des villes autonomes de Bethléem, Ramallah et Kalkiliya pour empêcher des Palestiniens de contourner les barrages et entrer en Israël. C’est dans ce climat tendu qu’Ariel Sharon subissait hier sa première baisse de popularité depuis plusieurs mois, selon un sondage. Ainsi, une écrasante majorité d’Israéliens (70 %) ne croit pas qu’il parviendra à maîtriser les violences de l’intifada palestinienne.
Police sur le pied de guerre, armée sur le qui-vive, blocus renforcé des villes palestiniennes : Israël était en proie hier à une véritable psychose de l’attentat quelques jours après deux attaques-suicide sur son territoire. L’état d’alerte déclenché jeudi dans le nord d’Israël par crainte d’un attentat palestinien a été maintenu vendredi alors que l’armée...
Les plus commentés
Le professeur en pédiatrie Robert Sacy emporté par une crise cardiaque
La comédienne Shaden Fakih accusée de « blasphème » par Dar el-Fatwa
Oui, non, peut-être ? Comment le Liban a répondu à la feuille de route française