Soutien des étudiants de l’USJ au congrès

Pour soutenir le Congrès national pour la défense des libertés et de la démocratie, le comité estudiantin du campus des sciences sociales à l’Université Saint-Joseph (USJ) a publié hier un communiqué soulignant que «les exactions ont atteint leur paroxysme quand les services de renseignements ont arrêté des étudiants qui appelaient à la souveraineté et l’indépendance». Le comité estudiantin a souligné la nécessité de «la libération immédiate des détenus sans les traduire en justice, notamment devant le tribunal militaire». «Contrairement aux propos tenus par le ministre de l’Intérieur, ces étudiants ne sont pas des comploteurs qui conspirent contre l’État, ils n’ont pas un projet de partition et ils ne sont pas des agents israéliens. Car le seul projet qui tient au cœur des étudiants actuellement est un Liban uni, libre et indépendant», relève le communiqué. Et le comité des étudiants de l’USJ de qualifier l’amendement du code de procédure pénale lundi dernier de «coup d’État contre la Constitution. C’est une honte pour notre système parlementaire». Les étudiants ont promis de «soutenir leurs camardes» et de «poursuivre la lutte pour la liberté, la démocratie et la souveraineté».