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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Le communiqué final

Au terme du congrès tenu au Carlton, les personnalités présentes ont publié un communiqué soulignant que «le Liban est confronté à une échéance cruciale, celle de la défense des libertés et de la démocratie». «De nombreux indices laissent penser que le pouvoir s’emploie à jeter les bases d’un projet (politique) axé sur les pratiques sécuritaires et les services de renseignements, souligne le communiqué. Un tel projet est en contradiction totale avec le projet d’édification d’un État civil et démocratique, soumis au pouvoir de la loi. Cette offensive contre le système politique constitutionnel survient à un moment où commencent à prendre forme des processus d’entente au sein de la société libanaise, en dehors du cadre du pouvoir. Ce dernier, au lieu de prendre l’initiative d’un tel processus d’entente, s’est employé au contraire à saboter cette entente et à s’attaquer aux libertés publiques et individuelles». Après avoir souligné que toute atteinte aux libertés constitue une menace pour le Liban, le communiqué affirme que «le projet d’État sécuritaire n’est pas viable au Liban, car il est en contradiction avec la structure même du pays, sa culture et ses traditions, sans compter qu’un tel projet sécuritaire ne saurait constituer une solution aux crises socio-économiques qui secouent le pays». Et le communiqué d’ajouter : «Le peuple libanais et les forces vives du Liban font face à une situation qui nécessite la formation d’un large front uni pour défendre la Constitution, les libertés, le règne de la loi, la démocratie, les droits de l’homme et la paix civile». Le communiqué souligne en outre que les différentes personnalités et fractions de la société civile présentes au congrès ont convenu d’œuvrer ensemble, quelles que soient leurs affinités politiques et sociales en vue de réaliser les objectifs suivants : – libérer immédiatement toutes les personnes arrêtées en raison de leurs opinions politiques – juger les responsables des abus commis par les agents des services de sécurité, en habits civils et militaires, le 9 août dernier devant le Palais de justice – lancer un appel aux magistrats afin qu’ils défendent l’indépendance de la magistrature et qu’ils s’opposent à l’utilisation des magistrats à des fins politiques – inviter le Conseil des ministres à assumer ses responsabilités constitutionnelles en imposont son autorité sur tous les services militaro-sécuritaires – insister sur la nécessité de ne pas immiscer l’armée dans l’action politique – condamner l’attitude de l’Assemblée nationale qui a amendé le code de procédure pénale moins de dix jours après son approbation à une grande majorité – préserver les libertés d’information et rejeter toute menace contre les médias – œuvrer en vue de garantir les libertés publiques, dont les libertés d’expression et de réunion.
Au terme du congrès tenu au Carlton, les personnalités présentes ont publié un communiqué soulignant que «le Liban est confronté à une échéance cruciale, celle de la défense des libertés et de la démocratie». «De nombreux indices laissent penser que le pouvoir s’emploie à jeter les bases d’un projet (politique) axé sur les pratiques sécuritaires et les services de...