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Actualités - CHRONOLOGIES

Congrès - Berry : « Les propos sur un coup porté à la Chambre - et à la démocratie n’ont rien à voir avec la liberté »

Le chef du Parlement Nabih Berry a rejeté hier, mais d’une manière quelque peu laconique, les virulentes critiques formulées à l’adresse de la Chambre, depuis le vote des amendements du nouveau code de procédure pénale. Il a situé dans un cadre strictement politique la violente opposition à ces amendements et les mises en garde contre une militarisation du régime. «Soyez sûrs que ce qui s’est passé (lundi) à la Chambre et ce que vous lisez sur un coup porté à la Chambre et à la démocratie n’ont absolument rien à voir avec la liberté», a déclaré M. Berry à l’adresse de l’assistance durant un congrès sur l’émigration organisé par Amal. Il a indiqué que le code de procédure pénale est «la seule loi dans la région qui a fixé un cadre à la liberté», estimant que «les amendements qui ont été introduits au texte étaient au service de la liberté». «Mais tout ce qui s’était passé était une affaire politique qui n’avait aucun rapport avec la législation», a-t-il poursuivi, en allusion à la violente opposition parlementaire à la modification du code de procédure pénale. M. Berry a tenu ces propos durant la séance d’ouverture du congrès auquel ont assisté le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud, représentant le président du Conseil, Rafic Hariri, les ministres Béchara Merhej et Ali Abdallah, les députés Samir Azar, Abbas Hachem, Anouar el-Khalil, Atef Majdalani, Sami Khatib, Naser Kandil, Abdel Latif Zein, Ghazi Zeayter, Ali el-Khalil, Ayoub Hmayed, Mahmoud Abou Hamdane, Ali Bazzi et Kassem Hachem, ainsi que les ambassadeurs de Cuba et d’Iran et plusieurs autres personnalités. M. Berry a souligné l’importance d’une consolidation des rapports entre les émigrés et leur pays d’origine. Il a mis l’accent dans ce cadre sur la nécessité que les Libanais installés dans les pays de l’émigration aident Beyrouth dans sa campagne diplomatique visant à obtenir la libération des fermes de Chebaa et qu’ils participent également au développement du Liban-Sud et notamment des régions évacuées par Israël. «Au lieu d’être récompensés pour la réalisation de la libération, nous avons été sanctionnés : on nous a imposé un blocus économique. Le Liban-Sud est puni», a déclaré M. Berry en rendant un vibrant hommage à la Syrie, saluant vivement «le soutien et l’aide qu’elle apporte au Liban dans tous les domaines». Après avoir également rendu hommage à l’Iran pour son appui à la Résistance, le chef du Parlement a critiqué les «frères arabes qui pratiquent la politique de l’autruche», leur reprochant «non seulement d’ignorer notre victoire et les souffrances des Palestiniens, mais d’établir des contacts avec les Israéliens». Prenant à son tour la parole, M. Hammoud a également mis l’accent sur l’importance de la consolidation des rapports entre le Liban et ses fils dans les pays de l’émigration.
Le chef du Parlement Nabih Berry a rejeté hier, mais d’une manière quelque peu laconique, les virulentes critiques formulées à l’adresse de la Chambre, depuis le vote des amendements du nouveau code de procédure pénale. Il a situé dans un cadre strictement politique la violente opposition à ces amendements et les mises en garde contre une militarisation du régime. «Soyez...