Le «Concile libanais» est un concile régional qui s’est tenu au couvent Notre-Dame de Louaïzé des moines libanais, près de Nahr el-Kalb, en 1736, sous la présidence du patriarche Youssef Dargham el-Khazen et avec l’assistance du légat du pape, le célèbre Assemani (Youssef Semaan As-Semaani). Il élabora la constitution de la communauté maronite qui la régit jusqu’à nos jours. Seules les préoccupations pédagogiques des pères du Concile nous intéressent ici. Dix points très importants, vu l’époque et le milieu, ressortent des différentes études, discussions, décisions et recommandations : 1. Enseignement obligatoire; 2. Enseignement populaire et démocratique; 3. Enseignement gratuit avec la nourriture aux élèves pauvres; 4. Enseignement des jeunes filles; 5. Pluralité des langues; 6 Enseignement des sciences religieuses avec les sciences profanes; 7. Emploi des tests pour distinguer les élèves doués; 8. Composition des manuels scolaires en vue de la formation morale et spirituelle; 9. Traduction en arabe des livres nécessaires; 10. Encouragement des copistes pour perpétuer cette tradition des Ordres monastiques d’Orient et d’Occident.
Le «Concile libanais» est un concile régional qui s’est tenu au couvent Notre-Dame de Louaïzé des moines libanais, près de Nahr el-Kalb, en 1736, sous la présidence du patriarche Youssef Dargham el-Khazen et avec l’assistance du légat du pape, le célèbre Assemani (Youssef Semaan As-Semaani). Il élabora la constitution de la communauté maronite qui la régit jusqu’à...
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