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Actualités - CHRONOLOGIES

Opposition - « Les réunions entre les trois présidents ne doivent pas consacrer les abus », - estime le MRD de N. Lahoud

Le Mouvement de renouveau démocratique (MRD, créé et présidé par M. Nassib Lahoud, député du Metn) a estimé hier que «l’action des services sécuritaires, traduite par la violation des libertés ainsi que les arrestations arbitraires contraires aux droits de l’homme, a ébranlé la Constitution ainsi que les institutions étatiques». Le MRD a exprimé l’espoir que «les réunions de “normalisation” entre les trois pôles du pouvoir n’aboutiront pas à un compromis établissant un nouvel équilibre qui consacre les abus des uns et les concessions des autres». «Ces réunions doivent être une occasion pour les responsables de procéder à une autocritique afin de retourner vers les règles du système démocratique et de permettre aux différentes institutions d’exercer leur action en fonction de la Constitution», a ajouté le communiqué du mouvement, qui appelle les différentes forces démocratiques du pays ainsi que les personnalités à participer au Congrès national de défense des libertés et de la démocratie au Liban qui doit se tenir aujourd’hui à 17 heures, à l’hôtel Carlton. Le comité exécutif du MRD a tenu hier sa réunion hebdomadaire à l’issue de laquelle il a considéré que «les pratiques et les déclarations des responsables montrent que l’État de fait est en contradiction flagrante avec les règles de la Constitution, et cela malgré le fait que le communiqué issu de la dernière réunion du Conseil des ministres ait affirmé que le pouvoir exécutif est du ressort du Conseil réuni». Le mouvement de M. Lahoud a appelé à «la libération immédiate de toutes les personnes détenues pour avoir exprimé leurs opinions». D’autre part, le communiqué a indiqué que «le Parlement s’est administré une gifle lorsqu’il a accepté d’amender une loi qu’il avait approuvée à deux reprises, le dernier vote en date ayant eu lieu il y a moins de deux semaines». Le MRD a réaffirmé que «la position des huit députés qui ont refusé de voter l’amendement du code de procédure pénale – deux d’entre eux étant membres du MRD – reflète leur attachement aux principes de l’action législative et leur volonté de défendre le prestige de la Chambre». Le communiqué du MRD a estimé que «l’abus a atteint son apogée lorsque les services ont commencé à juger les intentions des personnes au nom de procédures préventives qui anticipent l’action criminelle». Et d’ajouter que «les jugements d’intentions nous mènent à une situation sécuritaire débouchant sur une pression inacceptable sur le corps judiciaire». Le MRD a considéré que «les pratiques des services – dont le but est de saboter l’action des institutions constitutionnelles – aggravent la crise socio-économique que traverse le pays».
Le Mouvement de renouveau démocratique (MRD, créé et présidé par M. Nassib Lahoud, député du Metn) a estimé hier que «l’action des services sécuritaires, traduite par la violation des libertés ainsi que les arrestations arbitraires contraires aux droits de l’homme, a ébranlé la Constitution ainsi que les institutions étatiques». Le MRD a exprimé l’espoir que «les...