Arslane réclame le châtiment - des coupables

Réuni sous la présidence du ministre d’État Talal Arslane, le bureau politique du Parti démocratique libanais a condamné «l’agression contre les jeunes par des agents de la sécurité en tenue civile» et s’est élevé contre les arrestations à caractère politique, «sauf en cas d’atteinte à la sécurité de l’État et à la stabilité publique». Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, le parti a estimé que «nul n’est disposé à renoncer au régime démocratique sans lequel le Liban cesserait d’exister. La démocratie est garantie par la Constitution et fait partie de nos traditions ancestrales». «Le régime démocratique parlementaire et le respect des libertés publiques sont deux éléments indiscutables, qui ne souffrent aucun compromis et font l’objet d’un consensus national issu des sacrifices consentis», a poursuivi le communiqué. Le communiqué a également rendu hommage à «l’attitude positive du Premier ministre, qui a donné le pas à l’intérêt national sur son opinion politique, lors du vote de l’amendement du code de procédure pénale».