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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Affaire Hindi : les FL relèvent une série d’irrégularités et d’absurdités

Le conseil politique des Forces libanaises (en exil) a publié hier un communiqué dans lequel il dénonce une série d’irrégularités et d’absurdités dans l’interrogatoire préliminaire de M. Toufic Hindi, tel qu’il est apparu dans la vidéocassette diffusée par le commandement de l’armée libanaise. Les FL relèvent d’abord le caractère inaudible et incompréhensible de la vidéocassette en question, qui est le fruit d’un «large montage». «Il est difficile de déterminer, en visionnant la cassette, si M. Toufic Hindi répond à une question précise ou s’il exprime son point de vue sur un sujet déterminé, souligne le communiqué. Du fait de l’opération de montage, il est aisé de présenter des fragments de phrases de manière à rapporter des propos qui auraient été tenus hors de leur contexte véritable. Cette possibilité de trucage ôte toute crédibilité au film. De surcroît, pourquoi M. Hindi aurait-il reconnu la véracité d’un entretien téléphonique qui aurait eu lieu en France alors même que l’État n’est pas en mesure de fournir une quelconque preuve à ce sujet». En ce qui concerne les circonstances de l’interrogatoire de M. Hindi, le communiqué FL souligne que «l’opinion publique est consciente des méthodes de torture physique et morale pratiquées dans la prison du ministère de la Défense afin de contraindre les personnes arrêtées à faire des aveux et signer des dépositions préparées à l’avance. Sur ce plan, nous nous contentons de rappeler la position du conseil de l’Ordre des avocats, qui a considéré que les interrogatoires préliminaires avec les personnes arrêtées sont nuls et non avenus». Le communiqué rappelle en outre que la diffusion des éléments de l’interrogatoire préliminaire avant la fin de l’instruction et le début du procès est contraire aux lois en vigueur. Sur le plan politique, les FL réfutent catégoriquement l’accusation lancée contre M. Hindi, selon laquelle il aurait eu un entretien téléphonique avec un responsable israélien, au début du mois d’avril dernier, afin d’initier une campagne médiatique internationale contre la présence syrienne au Liban. «Si cette accusation était véridique, souligne le communiqué, comment serait-il possible d’expliquer le fait qu’au cours des six derniers mois (depuis le mois d’avril), les Israéliens n’ont rien fait pour inciter les médias étrangers à couvrir l’action menée par les manifestants qui réclament le retrait des Syriens du Liban ? De même, à notre connaissance, ni Israël ni les États-Unis ni une quelconque autre nation n’a fait pression sur la Syrie pour obtenir son retrait. Où se situe donc le prétendu complot ?». En conclusion, le communiqué FL souligne que «les services du pouvoir n’ont d’autre choix que de recourir au facteur israélien pour justifier leur vaste campagne contre les libertés et pour tenter d’ébranler le rassemblement de Kornet Chehwane et les autres fractions de l’opposition».
Le conseil politique des Forces libanaises (en exil) a publié hier un communiqué dans lequel il dénonce une série d’irrégularités et d’absurdités dans l’interrogatoire préliminaire de M. Toufic Hindi, tel qu’il est apparu dans la vidéocassette diffusée par le commandement de l’armée libanaise. Les FL relèvent d’abord le caractère inaudible et incompréhensible...