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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

N. Lahoud chez Hariri : - « Que le gouvernement assume - toutes ses responsabilités »

«Certains mots, certaines phrases du communiqué du Conseil central de sécurité sont en totale contradiction avec la Constitution et la loi. Et plus particulièrement ce qui a été dit concernant les autorisations de formation d’associations, ainsi que les libertés d’expression, de réunion et d’opposition. Ces thèmes font partie des valeurs libanaises sacrosaintes et il incombe au gouvernement de les préserver. Cela fait partie de ses responsabilités» Ces mots sont ceux du président du Renouveau démocratique Nassib Lahoud, à sa sortie d’une «visite protocolaire» chez le Premier ministre. Pour lui présenter son mouvement. Le député de Baabdate était accompagné de son collègue de Tripoli Misbah Ahdab, de l’ancien député Camille Ziadé ainsi que de Bassem Jisr. «Nous avons évidemment évoqué la situation actuelle, les derniers événements. Nous avons dit au Premier ministre que nous condamnons plus que fermement les arrestations, la manière avec laquelle elles ont eu lieu, ce qui s’est passé au Palais de justice jeudi, la sauvagerie avec laquelle certaines jeunes filles et certains jeunes gens ont été traités. Nous avons fait part également au Premier ministre de notre refus catégorique de voir le régime libanais se transformer progressivement en régime sécuritaire. Et malheureusement, c’est ce qui semble avoir eu lieu», a accusé Nassib Lahoud. Affirmant qu’il «combattrait de toutes ses forces les pressions exercées actuellement sur le système démocratique civil». Indiquant enfin qu’il n’allait pas demander des comptes, «personnellement», à chacun des ministres, le président du MRD a tout de même loué le «courage» de certains d’entre eux – dont il appuie la prise de position. «Et pourtant, nous demandons au gouvernement dans son ensemble qu’il exerce ses prérogatives jusqu’au bout, et qu’il assume ses responsabilités sur tout le territoire libanais. Et sur tous les plans», a-t-il conclu.
«Certains mots, certaines phrases du communiqué du Conseil central de sécurité sont en totale contradiction avec la Constitution et la loi. Et plus particulièrement ce qui a été dit concernant les autorisations de formation d’associations, ainsi que les libertés d’expression, de réunion et d’opposition. Ces thèmes font partie des valeurs libanaises sacrosaintes et il...