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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

« Les retrouvailles des Libanais sont indésirables - et dérangent plus d’un », affirme le PNL

Le conseil supérieur du PNL a vivement critiqué l’État pour son comportement vis-à-vis de l’opposition et n’a pas hésité à lier les rafles et les interpellations opérées depuis dimanche à la tournée du patriarche maronite au Chouf, à Aley et à Jezzine. Dans un communiqué qu’il a fait paraître au terme de sa réunion hebdomadaire tenue sous la présidence de M. Dory Chamoun, le conseil supérieur du PNL a rappelé que les rafles ont commencé 24 heures après la visite de Mgr Nasrallah Sfeir, «qui a pu réaliser au niveau de la réconciliation et de l’entente (dans la Montagne) ce que le pouvoir n’a pas pu ou plutôt n’a pas voulu faire en dix ans». «Il est évident que les retrouvailles et l’entente des Libanais sont indésirables et dérangent plus d’une partie à l’intérieur et en dehors du pays», a constaté le PNL. Il a relevé que le pouvoir «essaie depuis le début des années 90, dans une tentative évidente de leurrer l’opinion publique et de creuser le fossé entre les Libanais, de donner l’impression que l’opposition parie sur d’éventuels changements régionaux pour modifier en sa faveur l’équilibre des forces dans le pays et pour changer le système libanais». Le PNL a poursuivi, sur un ton sarcastique : «Le pouvoir se montre indulgent avec une catégorie de la population qu’il serait opportun de nommer citoyens de première catégorie. Il encourage les manifestations armées, la publication de tracts qui attisent les dissensions confessionnelles et la discorde ; il ignore les îlots de sécurité et les mouvements intégristes qui veulent imposer leur idéologie et leur justice, surtout à l’est de Saïda et dans les régions libérées ; il ferme les yeux sur la culture du haschisch et sur les hors-la-loi. Face à une autre catégorie, le pouvoir se montre sauvage et agressif. Il provoque, opprime, lance les pires accusations, monte des dossiers de toutes pièces, emprisonne, exile et marginalise ceux que nous devons désormais appeler des citoyens de deuxième catégorie». Pour le PNL, «le caractère ridicule des accusations relatives aux menaces qui pèsent sur la paix civile et l’unité nationale n’a d’équivalent que l’hypocrisie avec laquelle on tente de lier un mouvement engagé libanais aux développements dans la région». Le parti de M. Dory Chamoun a affirmé «redouter que le profil bas pour lequel les autorités politique et judiciaire ont opté et qui fait qu’elles se sont contentées d’assurer la couverture requise aux abus et aux arrestations ne traduise leur incapacité à exercer leurs prérogatives conformément à la Constitution et au principe de la séparation des pouvoirs». Il a aussi dit redouter que l’attitude de ces deux autorités «ne traduise également une reconnaissance d’un fait accompli imposé au Liban». Après avoir relevé les divisions au sein du pouvoir et salué les militants de l’opposition, le PNL a appelé à la libération «immédiates» de ceux qui ont été interpellés au cours des trois derniers jours.
Le conseil supérieur du PNL a vivement critiqué l’État pour son comportement vis-à-vis de l’opposition et n’a pas hésité à lier les rafles et les interpellations opérées depuis dimanche à la tournée du patriarche maronite au Chouf, à Aley et à Jezzine. Dans un communiqué qu’il a fait paraître au terme de sa réunion hebdomadaire tenue sous la présidence de M....