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Actualités - CHRONOLOGIES

Vidéocassette - Des officiers israéliens ont visionné les documents filmés - Des indices porteurs d’espoir, affirme Tel-Aviv

Les Nations unies et Israël sont parvenus mardi, en fin de journée, à un accord sur les modalités de visionnage de deux vidéocassettes en rapport avec l’enlèvement des trois soldats israéliens par le Hezbollah, dans le secteur des fermes de Chebaa, le 7 octobre dernier. Une première cassette – tournée par un Casque bleu indien et montrant des militants présumés du Hezbollah en train de récupérer les deux véhicules apparemment utilisés pour l’enlèvement – a été montrée avec les visages des militants obscurcis, a déclaré l’ambassadeur d’Israël aux Nations unies, Yehuda Lancry. «Nous sommes satisfaits de l’arrangement» auquel nous sommes parvenus, a-t-il dit. Conformément à cet arrangement, une délégation comprenant trois hauts gradés de l’armée israélienne a visionné hier les cassettes à l’Onu. Les proches des soldats enlevés et des experts légistes pourront les regarder ultérieurement à Vienne, a-t-il précisé. Le porte-parole de l’Onu, Fred Eckhard, avait indiqué plus tôt mardi que la délégation avait exprimé son «accord de principe» sur les modalités de visionnage mais avait «soulevé des questions sur un ou deux points». Il a également indiqué que les Nations unies souhaitaient aider Israël «pour des raisons humanitaires», mais ne pouvaient en revanche révéler des informations pouvant être utilisées par des services de renseignements militaires. Après le visionnage des vidéocassettes, l’ambassadeur israélien à l’Onu a déclaré que le document filmé était porteur d’espoir concernant la situation des trois soldats israéliens enlevés. M. Lancry venait de visionner les deux vidéocassettes, en compagnie des trois officiers israéliens, et d’examiner du matériel retrouvé par l’Onu dans des véhicules utilisés pour enlever les soldats. «Nous avons vu des traces dans les véhicules et sur le matériel, mais nous ne pensons pas qu’il y a une quantité significative de sang», a-t-il déclaré à la presse après le visionnage. «C’était un moment difficile», a-t-il ajouté, dans la mesure où les vidéocassettes «reconstituent un moment national difficile pour Israël, mais je pense qu’il y a place pour l’espoir plutôt que tout autre chose». M. Lancry a refusé de donner plus de détails, s’en remettant au jugement des experts israéliens qui doivent voir les vidéocassettes à Genève, probablement la semaine prochaine. Un rapport interne de l’Onu sur la gestion de l’affaire de la cassette avait fait état d’erreurs commises par l’organisation dans cette affaire. Dans ce rapport publié vendredi, il est également précisé que des traces de sang avaient été découvertes par les Casques bleus dans les deux véhicules apparemment utilisés par les militants islamistes pour l’enlèvement. Une deuxième cassette montre, selon ce rapport, des positions israéliennes bombardées par le Hezbollah au moment de l’attaque, mais pas la capture des soldats.
Les Nations unies et Israël sont parvenus mardi, en fin de journée, à un accord sur les modalités de visionnage de deux vidéocassettes en rapport avec l’enlèvement des trois soldats israéliens par le Hezbollah, dans le secteur des fermes de Chebaa, le 7 octobre dernier. Une première cassette – tournée par un Casque bleu indien et montrant des militants présumés du...