Cérémonie - Lahoud donne le coup d’envoi du 1er congrès international des ingénieurs

Sous le haut patronage et en présence du chef de l’État le général Émile Lahoud, l’Ordre des ingénieurs a organisé hier au palais de l’Unesco la séance inaugurale de son premier congrès international qui durera jusqu’au 6 août. À l’invitation du président de l’Ordre M. Samir Doumit, le chef de l’État, lui-même ingénieur et membre de l’Ordre, «a tenu à participer à cette séance pour notamment exprimer sa fierté d’appartenir à un corps de métier qui comprend dans ses rangs certains des plus grands directeurs de sociétés dans le monde». Étaient notamment présents à cette cérémonie les ministres des Finances et des Affaires étrangères MM. Fouad Siniora et Mahmoud Hammoud, les députés Mohammed Hajjar, Mohammed Kabbani, Ghattas Khoury, César Mouawad et Wagih Baarini. Aux côtés du président de l’Ordre il y avait le président de l’Association des banques M. Farid Raphaël, le bâtonnier de Beyrouth M. Michel Lyan, le président de l’Ordre des chirurgiens dentistes M. Tony Zeitoun, le président du Conseil économique et social M. Roger Nasnas, le président du syndicat des entrepreneurs M. Fouad el-Khazen, le président de l’Ordre des ingénieurs du Nord M. Bachir Zawk et l’ancien ministre Mohammed Ghaziri. Dans son discours inaugural, le secrétaire général du congrès M. Georges Maroun a notamment indiqué que «ce congrès ne sera pas le dernier, car cette initiative est un précédent que l’Ordre compte perpétrer». Le président de l’Ordre, qui s’est félicité de voir parmi les présents de nombreux ingénieurs d’origine libanaise évoluant dans les hautes sphères de l’industrie et des finances internationales, a, quant à lui, affirmé que «l’Ordre du Liban entend créer un lobby qui permette à tous ses membres de se retrouver, de s’épauler et de s’affirmer sur les marchés mondiaux». De son côté , le ministre des Finances Fouad Siniora a insisté sur le fait que «la politique de privatisation adoptée par l’État permet au secteur privé d’accéder à de larges secteurs qui ne lui étaient pas accessibles auparavant. Elle lui permet d’être à l’avant-garde du processus de développement, non pas comme un rival de l’État, mais comme un partenaire». M. Siniora a annoncé par ailleurs que la Chambre pourrait prochainement approuver un projet de loi encourageant les investissements et affirmé que «les secteurs économiques et financiers libanais doivent développer leur potentiel pour être effectifs sur les plans régional et mondial».