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Actualités - CHRONOLOGIES

La physionomie des marchés - Beyrouth : marché calme et équilibré

Le début de la semaine a été très calme sur le marché des changes de Beyrouth dont l’évolution est restée marquée par le potentiel limité de la demande en dollar qui parvenait souvent à se placer en dehors de la Banque du Liban (BDL) mais au point supérieur de sa fourchette d’intervention. Cette fourchette, maintenue entre 1 501,00 LL à l’achat et 1 514,00 LL à la vente, a servi donc à faire fixer le billet vert au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL, comme depuis le 9 septembre 1999, pendant qu’il se négociait dans les transactions interbancaires invariablement à 1 514,00 LL, durant toute la journée. Cela étant, et compte tenu de la réticence de l’offre et de la demande en cette monnaie, le volume des échanges n’aurait pas dépassé quelque sept millions de dollars hier, en grande partie traités à l’achat et à la vente par les banques de la place à 1 514,00 LL, dans un marché généralement équilibré, selon les milieux cambistes. Accès de faiblesse de l’euro et du yen À l’étranger, l’euro a reculé face au billet vert hier, ne parvenant pas à conserver ses gains de la semaine précédente et dans l’attente d’une nouvelle série de statistiques américaines et l’issue de la réunion du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) sur les taux après-demain, alors que le yen s’effritait après les chiffres décevants sur la production industrielle japonaise. Selon les analystes de l’agence CurrencyNetwork, «on voit un peu de consolidation du couple euro-dollar après l’incapacité de la monnaie unique européenne à se maintenir au-dessus du seuil psychologique de 0,88 dollar la semaine dernière». Certes, le marché s’est montré déçu que la monnaie unique n’ait pas profité davantage des chiffres moroses de la croissance américaine publiés vendredi dernier. Les États-Unis ont affiché une croissance de 0,7 % en rythme annuel au deuxième trimestre contre une hausse de 1,3 % au premier, soit la plus faible performance de l’économie américaine depuis le deuxième trimestre 1993. Cette semaine, le marché aura de nouveau les yeux tournés vers les États-Unis, où sont attendus, aujourd’hui, les chiffres sur la confiance des consommateurs américains en juillet, demain, la publication de l’indicateur des directeurs d’achats de l’industrie manufacturière américaine (NAPM) et, vendredi, le rapport sur l’emploi aux États-Unis pendant la même période. Selon les analystes de CurrencyNetwork, le marché se concentrera également sur la décision de la BCE après-demain sur les taux d’intérêt dans la zone euro, même si une majorité d’opérateurs s’attendent à un nouveau statu quo monétaire européen. Le billet vert a par ailleurs repris des points contre le yen, les cambistes, déçus par la baisse de 0,7 % de la production industrielle japonaise en juin, attendant de savoir sur les capacités du Premier ministre Junichiro Koizumi, à appliquer son programme de relance économique après la victoire de son parti au pouvoir au Sénat au cours du week-end. Cela étant et compte tenu aussi de l’annonce par la BCE hier que la zone euro a enregistré en mai des sorties nettes de capitaux de 15,5 milliards d’euros, en termes d’investissements directs et de portefeuille, contre 7,1 milliards d’euros pour la période correspondante de l’année dernière, le dollar s’est trouvé hier en position privilégiée, se négociant à New York, comme suit : – 0,8750 pour un euro contre 0,8775, vendredi dernier – 1,4260 pour un sterling contre 1,4240 – 2,2355 DM contre 2,2290 – 7,4975 FF contre 7,4755 – 1,7270 FS contre 1,7210 – 2 213,05 lires contre 2 206,60 – 125,10 yens contre 123,50. Bourse de Beyrouth : baisse de Solidere B À la Bourse de Beyrouth, la tendance s’est ressentie hier de la baisse des actions B de Solidere de 5 1/2 à 5 1/4 dollars, dans un marché autrement stationnaire sur le restant de la cote. En effet, l’indice général Lispi de toutes les valeurs libanaises cotées a perdu 0,40 % à 55,07 points, tandis que l’indice partiel LIBX des valeurs bancaires s’est maintenu à 121,95 points. Ce mouvement s’est produit dans des volumes d’affaires peu étoffés ne dépassant pas au total 40 922 actions d’une valeur de 123 669 dollars. Irrégularité des marchés américains Sur les places boursières internationales, l’évolution des marchés américains des valeurs mobilières a été partagée en ce début de semaine. En hausse dans les premiers échanges grâce à la bonne orientation des bourses européennes, les indices boursiers américains ont évolué irrégulièrement ensuite et dans une fourchette étroite, en l’absence de nouveaux éléments. La grande majorité des résultats trimestriels de sociétés a été publiée au cours des deux dernières semaines, laissant la place américaine au creux estival, indique-t-on dans les salles de marché. Parmi les titres dans l’actualité, General Electric a perdu du terrain, son bras financier GE Capital ayant annoncé le rachat de la société d’affacturage Heller Financiel (groupe Jugi Bank) pour 5,3 milliards de dollars en numéraire, selon le Wall Street Journal. De son côté, Microsoft, qui selon le Financial Times est prêt à empêcher son rival sur l’Internet AOL Time Warner de mettre la main sur les opérations de télévision par câble de AT & T, a gagné quelques points ainsi que AOL alors que AT & T perdait du terrain. Par ailleurs, les valeurs du tabac étaient en hausse contrairement aux secteurs bancaire et de l’automobile, tous les deux orientés à la baisse. Mais il n’en demeurait pas moins que le marché manquait hier de direction, en attendant la publication de plusieurs indicateurs sur l’économie américaine cette semaine. À cet égard, les analystes misaient sur une augmentation de l’indice de confiance des consommateurs américains à 118,50 points en juillet contre 117,90 points en juin et sur un taux de chômage de 4,6 % contre 4,5% assorti de 50 000 pertes d’emplois contre 114 000 pendant la même période. Dans cette attente, l’indice composite Nasdaq a renoué avec la baisse à 2 010 points en préclôture, à 23h heure de Beyrouth, ainsi que l’indice Dow Jones des 30 vedettes industrielles qui a fluctué entre un plus haut à 10 440,48 points et un plus bas à 10 361,45 points, avant d’afficher pendant le même temps 10 384,35 points, en baisse de 32,32 points sur vendredi dernier. Hausse technique des Bourses européennes Les valeurs européennes ont terminé en hausse lundi, grâce une nouvelle fois aux valeurs TMT (technologies, télécoms, médias), sans que l’indécision des marchés américains ne vienne affecter la tendance. L’indice européen FTSE Eurotop 300 a gagné 1,18 % à 1 331,16, tandis que le DJ Euro Stoxx 50, limité aux valeurs de la zone euro, a pris 1,53 % à 4 047,66 points. La Bourse de Madrid était particulièrement bien orientée (+2,44 %) après l’approbation par le Sénat argentin du plan d’austérité du gouvernement. Les techs et les télécoms étaient particulièrement recherchées, ces indices sectoriels gagnant respectivement 3,78 % et 3,04 %. L’indice des médias a progressé de 2,38 %. Aux technologiques, les équipementiers télécoms étaient sur le devant de la scène. Le britannique Marconi a gagné 6,63 %, le suédois Ericsson 6,8 %. Le fournisseur d’accès à Internet Terra Lycos s’est adjugé plus de 4 % après avoir fait état d’une légère réduction de ses pertes au deuxième trimestre par rapport au premier. Aux opérateurs, le britannique Vodafone Group a gagné 5,17 % et l’espagnol Telefonica 3,59 %, ce dernier étant considéré comme une valeur liée au marché argentin. Mais le principal point de la journée a concerné les suites de l’annonce ce week-end de la prise de contrôle de Telecom Italia par Pirelli. Le fabricant de pneus a terminé en baisse de 16,21 % à 2,59 euros, ce qui a mis sous pression l’indice du secteur automobile qui a perdu 1,44 %. Telecom Italia a fini en hausse de 0,69 % à 10,83 euros, mais sa maison mère Olivetti a perdu 15,48 % à 1,955 euro. Tokyo : au plus bas depuis 16 ans et demi La Bourse de Tokyo a chuté de 1,9 % lundi, tombant à son plus bas niveau depuis 16 ans et demi en dépit d’une victoire triomphale la veille de la coalition du Premier ministre Junichiro Koizumi lors d’élections sénatoriales partielles. L’indice de référence Nikkei 225 a clôturé sur un recul de 218,81 points à 11 579, 27 points, quelques points à peine au-dessus de son niveau du 7 janvier 1985 lorsqu’il s’était établi à 11 575,52 points. À l’époque cependant, la Bourse commençait à peine une ascension qui allait l’amener aux alentours des 20 000 au pic des années folles de la bulle financière et économique. «Le mouvement de vente s’est étendu à l’ensemble de la cote en raison des incertitudes sur un reprise économique. Les investisseurs sont inquiets pour les résultats des entreprises japonaises et le manque d’indications sur le programme de réformes de Koizumi», a expliqué Tatsuo Kurokawa, analyste senior de marché chez Nomura Securities. Lundi 23 juillet, l’indice Nikkei avait chuté de 2,5 % (298,76 yens) à 11 609,63 yens, son plus bas depuis le 7 janvier 1985. Cet effondrement avait été expliqué par une perte de confiance des investisseurs dans la capacité de M. Koizumi d’appliquer les ambitieuses réformes promises et la crainte d’une période de récession économique prolongée. L’indice Nikkei avait déjà terminé la matinée sur une baisse de 1,3 % à 153,53 points à 11 645,55 après avoir ouvert en hausse sous l’effet de courte durée de la victoire de la coalition Koizumi aux sénatoriales de dimanche. Selon des projections, la coalition de centre-droit a remporté 139 sièges, soit bien plus que la majorité requise de 124 voix sur 247, ce qui lui assure une domination sans partage sur la chambre haute du Parlement comme sur la chambre basse.
Le début de la semaine a été très calme sur le marché des changes de Beyrouth dont l’évolution est restée marquée par le potentiel limité de la demande en dollar qui parvenait souvent à se placer en dehors de la Banque du Liban (BDL) mais au point supérieur de sa fourchette d’intervention. Cette fourchette, maintenue entre 1 501,00 LL à l’achat et 1 514,00 LL à la...