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Actualités - CHRONOLOGIES

Monnaie - Le gouverneur de la Banque centrale plaide pour la stabilité de la livre

La stabilité monétaire est nécessaire au succès de la politique de privatisation engagée par le gouvernement de Rafic Hariri, indique le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé. «La réforme que nous voulons – qui est nécessaire et réclamée – est censée, pour être menée à bien, se dérouler dans un climat de stabilité monétaire», a déclaré M. Salamé au quotidien an-Nahar. «Sans une monnaie stable, il est impossible de baisser les taux d’intérêts de manière à permettre une relance de l’économie et la réussite des privatisations», a-t-il ajouté. «Tous les pays qui ont sacrifié la stabilité de leur monnaie ont perdu la confiance des investisseurs et ne sont pas parvenus à attirer les capitaux qui auraient été nécessaires à la réussite de leur programme de privatisation», a dit M. Salamé. Selon lui, le Fonds monétaire internationale (FMI) «n’a jamais demandé au Liban de dévaluer sa monnaie ou de changer sa politique de stabilisation monétaire». Dans un rapport confidentiel, le FMI avait dressé un tableau sombre du Liban dont «le déficit budgétaire pour 2001 atteindra 22,8 % du PIB» libanais, et dont «la dette publique brute passera de 153 % (25 milliards de dollars) du PIB fin 2000 à 176 % du PIB fin 2001». Le 12 juillet, une mission du FMI au Liban avait «rendu hommage aux orientations claires, prises par le gouvernement» pour revenir à une situation économique saine en développant le secteur privé et les privatisations qui devraient rapporter 2,7 milliards de dollars à l’État.
La stabilité monétaire est nécessaire au succès de la politique de privatisation engagée par le gouvernement de Rafic Hariri, indique le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé. «La réforme que nous voulons – qui est nécessaire et réclamée – est censée, pour être menée à bien, se dérouler dans un climat de stabilité monétaire», a déclaré M. Salamé au...