Berry : Lutte continue pour la libération des fermes de Chebaa

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a mis l’accent samedi sur «le droit du Liban de poursuivre sa lutte pour la libération des fermes de Chebaa et les collines de Kfarchouba, de retrouver ses fils prisonniers dans les geôles israéliennes, d’obtenir des compensations pour toutes les guerres menées par Israël sur son territoire, et d’avoir un territoire déminé». Au cours d’une cérémonie de remise des diplômes pour les étudiants de la faculté de droit et de sciences politiques de l’Université libanaise (UL) organisée au Forum de Beyrouth, en présence du ministre des Affaires sociales, Assaad Diab, représentant le Premier ministre Rafic Hariri, et du ministre de l’Eau et de l’Énergie, Mohammed Abdelhamid Beydoun, M. Berry a également mis en exergue «le droit du Liban de juger les criminels de guerre israéliens qui ont tué, démoli, déplacé et qui continuent à entraver la vie de tous les jours». Le président de la Chambre a par ailleurs appelé les étudiants «à rester le fer de lance de la résistance du peuple libanais jusqu’à la libération totale du territoire et la réalisation d’une paix juste et globale» basée sur le recouvrement des droits palestiniens, la libération des hameaux de Chébaa et du Golan et le jugement des criminels de guerre israéliens. M. Berry a en outre invité le rectorat de l’Université libanaise à établir des relations avec les universités nationales des pays du Golfe pour coordonner son action avec elle au niveau du marché du travail. «Nous voulons une université caractérisée par son niveau académique, loin du confessionnalisme et du régionalisme», a-t-il indiqué. Estimant que l’UL doit assurer un rapport de continuité entre le Liban et les émigrés libanais, il a plaidé en faveur d’une hiérarchie plus moderne sur le plan administratif et pour l’application de la loi sur le plein emploi. Il a enfin mis l’accent sur quatre points nécessaires, selon lui : la construction rapide d’un immeuble pour l’UL doté d’équipements modernes, la mise à niveau des enseignants et des étudiants, le développement des programmes en fonction du développement socio-économique et technologique, et la réactivation de la Fédération nationale des étudiants de l’UL en tant que porte-parole de ces étudiants au niveau de la société civile.