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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

« Nous ne céderons pas aux pressions internationales », affirme Kassem - Le Hezbollah critique l’aide offerte par Burns au Liban

Le Hezbollah a dénoncé dans un communiqué les accusations portées contre lui par le secrétaire d’État adjoint américain pour le Proche-Orient, William Burns, et réaffirmé qu’il ne cédera pas aux pressions internationales visant à lui faire libérer les quatre prisonniers israéliens, à moins que l’État hébreu ne relâche de son côté les Libanais et les Palestiniens qu’il détient. «Nous ne sommes pas du tout surpris du parti pris des Américains pour Israël», a indiqué le communiqué qui accuse l’Administration américaine de «fermer les yeux sur les agressions répétées d’Israël contre les Libanais». S’exprimant jeudi devant une sous-commission à la Chambre des représentants, M. Burns s’était inquiété des «provocations» du Hezbollah sur la «ligne bleue», tracée par l’Onu à la frontière libano-israélienne. «Les provocations et les attaques du Hezbollah sont une véritable source d’inquiétude», avait-il affirmé, ajoutant qu’il fallait «un maximum de retenue parce qu’un acte de provocation, de la part du Hezbollah par exemple, peut mener à une escalade difficilement contrôlable». Le Hezbollah s’est également élevé contre une offre d’aide de M. Burns au Liban, estimant que «cette aide conditionnelle (...) n’est en aucun cas comparable à celle que l’Administration américaine fournit à l’ennemi sioniste». M. Burns avait fait état de l’intention de son pays de fournir une «aide économique et sociale aux populations du Liban-Sud», afin de «contrebalancer les programmes sociaux du Hezbollah dans la région». Il avait réitéré l’appel lancé par son pays au gouvernement pour qu’il redéploie son armée au Liban-Sud, ce que Beyrouth refuse, estimant que le retrait israélien n’a pas été complet. Par ailleurs, le Hezbollah a juré de ne pas céder aux pressions internationales visant à lui faire relâcher les quatre Israéliens qu’il détient. «Si la communauté internationale exerce des pressions, nous évoquerons nos prisonniers, nos droits, nos frères en Palestine et tous ceux qui sont opprimés dans les prisons israéliennes», a déclaré le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, au cours d’un meeting organisé samedi au Liban-Sud pour marquer le 12e anniversaire de l’enlèvement de cheikh Abdel-Karim Obeid. «Israël doit se soumettre à nos conditions. Sinon il n’arrivera à rien pour ce qui est de l’échange de prisonniers», a déclaré Kassem. Rappelons que le Hezbollah avait enlevé, en octobre dernier, trois soldats israéliens dans le secteur des hameaux de Chebaa. Quelques semaines plus tard, la formation chiite avait annoncé l’enlèvement d’un colonel de réserve israélien.
Le Hezbollah a dénoncé dans un communiqué les accusations portées contre lui par le secrétaire d’État adjoint américain pour le Proche-Orient, William Burns, et réaffirmé qu’il ne cédera pas aux pressions internationales visant à lui faire libérer les quatre prisonniers israéliens, à moins que l’État hébreu ne relâche de son côté les Libanais et les...