Actualités - CHRONOLOGIES
EXAMENS OFFICIELS - La correction des copies a repris hier
le 26 juillet 2001 à 00h00
La correction des copies des examens officiels a repris hier, un compromis ayant été trouvé entre le ministère de l’Éducation et les correcteurs grévistes accordant à ces derniers 50 % d’augmentation. «C’est toujours insuffisant, disent les professeurs, mais maintenir la grève, c’était aller vers un durcissement aux conséquences incalculables et nous avons préféré une solution boiteuse à une bataille dont les élèves auraient fait les frais en premier». Les correcteurs avaient décrété une grève ouverte pour protester contre l’insuffisance de la prime à la correction par copie, qu’ils qualifiaient de «presque misérable». Le ministre des Finances, M. Fouad Siniora, a opposé une fin de non-recevoir aux demandes des grévistes, estimant qu’il ne pouvait accorder la moindre compensation en raison de l’état des finances publiques. C’est son collègue de l’Éducation, M. Abdel-Rahim Mrad, qui a réussi à faire entendre raison à M. Siniora lequel a consenti à accorder aux correcteurs une augmentation de 50 %, la prime à la correction variant entre 540 et 1 800 LL, suivant les examens. Le ministre de l’Éducation, qui n’a pas rompu le dialogue, a rencontré hier les grévistes au centre de correction de Bir Hassan où ils tenaient une assemblée générale. Accompagné notamment du directeur général du ministère, M. Mtanios Halabi, le ministre a réussi à le convaincre de mettre fin à leur mouvement. Interrogé par L’Orient-Le Jour à propos de cette disparité dans les primes à la correction, le chef du service des examens au ministère, M. Hassan Malak, a expliqué que «cette différence est due à la nature même des copies à corriger».
La correction des copies des examens officiels a repris hier, un compromis ayant été trouvé entre le ministère de l’Éducation et les correcteurs grévistes accordant à ces derniers 50 % d’augmentation. «C’est toujours insuffisant, disent les professeurs, mais maintenir la grève, c’était aller vers un durcissement aux conséquences incalculables et nous avons préféré...
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