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Actualités - CHRONOLOGIES

Éducation - Les enseignants protestent contre le comportement de Siniora - Suspension de la correction - des épreuves officielles scolaires

Les correcteurs de l’enseignement primaire, du complémentaire et du secondaire des établissements publics et privés ont décidé hier de suspendre la correction des épreuves officielles, en attendant une compensation équitable par copie d’examen, pour laquelle ils ne sont payés que 400 LL. Dans un communiqué publié hier, ils ont estimé injuste le fait que tous les autres correcteurs des examens de passage dans les autres institutions, telles que le service de la fonction publique par exemple, aient eu droit à une augmentation de la compensation par copie corrigée. Les correcteurs ont fait assumer la responsabilité de cette situation au ministre des Finances Fouad Siniora, lequel continue «à ignorer leurs droits», selon le communiqué. De son côté, le ministre de l’Éducation Abdelrahim Mrad a estimé que le retard dans la correction des copies aurait des répercussions au niveau de la deuxième session, des examens de passage dans les universités et des sessions de formation des professeurs prévues cet été. M. Mrad a poursuivi hier sa médiation entre le ministère des Finances et les correcteurs, et a conféré avec une délégation de la ligue des professeurs de l’enseignement secondaire, avec qui il a évoqué la question de l’indemnisation et de la valeur de l’augmentation réclamée par ses professeurs. M. Mrad avait informé les correcteurs du résultat de ses réunions avec le ministre des Finances et leur a demandé de ne pas prendre de position finale concernant l’arrêt des corrections des épreuves officielles. Les examens, les premiers après l’adoption des nouveaux programmes, sont «une fête superbe qu’il ne faut pas gâcher», a-t-il estimé. Sitôt après avoir pris acte de la décision d’arrêter la correction des épreuves officielles prise par l’assemblée générale des professeurs jusqu’à l’augmentation des compensations par copie d’examen, le ministre de l’Education a affirmé : «Je regrette cette décision, surtout que M. Siniora a entamé le dialogue et a fait machine arrière concernant son refus d’augmenter les professeurs. Vous savez qu’ils ont refusé l’augmentation de 20% qu’on leur a proposée», a-t-il ajouté. M. Mrad a précisé qu’il aurait souhaité ne pas en arriver à cette situation : «J’ai évoqué la situation en Conseil des ministres jeudi dernier, et cela n’a pas été pris au sérieux. La question a été reportée à une séance ultérieure. J’ai expliqué que le nombre de pages par copie avait augmenté, que nombre de détails techniques avaient changé, que la correction demandait dorénavant deux fois plus de temps qu’avant et qu’il était par conséquent difficile pour le correcteur de corriger beaucoup de copies», a-t-il souligné. «Il préfère s’abstenir de corriger, puisque la compensation qu’il touche par copie ne lui permet pas de couvrir le prix de ses déplacements et de son déjeuner», a ajouté M. Mrad. Concernant la technique de la correction, il a estimé qu’elle était devenue plus équitable et plus juste pour les élèves. «La situation a permis d’améliorer le niveau des élèves, ce qui a amélioré le pourcentage de succès aux examens de 5 à 10 %», a-t-il poursuivi. Le ministre de l’Éducation a souhaité que toute l’affaire soit réglée demain mercredi. Hier, en soirée, une nouvelle réunion était prévue entre lui et M. Siniora.
Les correcteurs de l’enseignement primaire, du complémentaire et du secondaire des établissements publics et privés ont décidé hier de suspendre la correction des épreuves officielles, en attendant une compensation équitable par copie d’examen, pour laquelle ils ne sont payés que 400 LL. Dans un communiqué publié hier, ils ont estimé injuste le fait que tous les autres...