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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Organisations - Projet de coopération entre - les entreprises et la société civile

Les volontaires des Nations unies (UNV) relevant du Pnud ont présenté hier, au cours d’une conférence de presse, un nouveau projet qui sera mis en place au Liban au cours des prochains 18 mois. La première phase du programme sera consacrée à une étude du terrain. Car le projet est bien ambitieux. Il s’agira de soutenir la coopération entre les associations civiles et le secteur privé. Ce dernier devrait être sensibilisé aux problèmes de développement. Si le projet aboutit, les entreprises et industries libanaises devraient respecter des droits de l’homme, protéger l’environnement, établir une certaine éthique du métier et œuvrer pour le développement économique de la communauté. L’équipe des volontaires des Nations unies tentera de dresser un état des lieux des compagnies et des ONG du pays, de définir leurs besoins afin de déclencher la coopération entre le secteur privé et la société civile. Le programme sera mis en place simultanément dans plusieurs coins du globe, notamment au Brésil, au Ghana, en Inde, au Kazakhstan, au Liban, au Nigeria, aux Philippines et en Afrique du Sud. Les initiateurs du projet tiennent à ce que les compagnies libanaises, à l’instar de plusieurs entreprises occidentales, soient impliquées dans le développement de la communauté. Les participants entrepreneurs et citoyens devraient être formés à la gestion des relations entre le secteur privé et les associations civiles. L’initiative des volontaires des Nations unies s’inscrit dans le cadre d’une humanisation de la mondialisation. Un appel en ce sens a été lancé par le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan, en 1999. Jusqu’à présent, elles sont 300 entreprises de par le monde à participer à ce mouvement. Pour que les volontaires mettent sur pied leur projet, ils ont fait appel à la Nouvelle Académie de commerce, située à Londres et créée en 1995 par Anita Roddick, fondatrice de The Body Shop, l’une des premières entreprises à vendre des produits de beauté qui ne sont pas testés sur les animaux. Au Liban, les compagnies impliquées dans le développement de la communauté demeurent rares. Seules quelques entreprises encouragent leurs employés à participer à des actions de volontariat, ou encore parrainent des activités caritatives. Hier, place Riad el-Solh, le bureau des volontaires des Nations unies a organisé une conférence de presse en présence de plusieurs responsables du Pnud. Lubna Forzley, directrice du nouveau projet, a pris la parole. David Murphy, membre de la Nouvelle Académie de commerce, s’est déplacé spécialement de Londres, afin d’effectuer une présentation qui a porté sur un monde en pleine mutation. Il a fait allusion à plusieurs publications qui mettent l’accent sur un monde géré par les marques. Pour souligner l’importance de l’implication de la société civile et des ONG face aux changements de la mondialisation, il a présenté l’action des militants qui ont manifesté à Seattle, à Prague, à Nice et actuellement à Gênes. Les intervenants ont précisé qu’au cours de la première phase du projet, des données seront collectées sur les entreprises libanaises et sur la situation des syndicats. Les volontaires des Nations unies pourront-ils dresser un inventaire de la véritable situation des employés qui tiennent malgré tout à leur travail dans un pays en crise ? Nul pour l’heure ne le sait, mais on ne peut que leur souhaiter bonne chance.
Les volontaires des Nations unies (UNV) relevant du Pnud ont présenté hier, au cours d’une conférence de presse, un nouveau projet qui sera mis en place au Liban au cours des prochains 18 mois. La première phase du programme sera consacrée à une étude du terrain. Car le projet est bien ambitieux. Il s’agira de soutenir la coopération entre les associations civiles et le...