Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Télécommunications - Cellis poursuivra ses activités durant les six prochains mois - Le gouvernement entend former - une commission de transition

Le gouvernement cherche de toute évidence à aller vite en besogne pour organiser la période transitoire entre la fin des services de Cellis et LibanCell, dont les contrats avaient été résiliés par l’État et l’adjudication de la gestion du réseau GSM à de nouvelles sociétés de téléphonie mobile. Il s’efforce de former une commission de transition et entreprend dans le même temps de prendre contact avec les compagnies internationales de télécommunications pour les encourager à prendre part à l’appel d’offres que le gouvernement entend lancer prochainement. C’est le ministre Jean-Louis Cardahi qui a communiqué ces informations au cours de la réunion que la commission parlementaire des Télécommunications a tenue hier place de l’Étoile, sous la présidence de M. Abdel Latif Zein. Cette réunion était entièrement consacrée au dossier de la téléphonie mobile sur lequel les députés présents n’ont pas manqué de poser d’innombrables questions qui ont reflété principalement leurs craintes concernant la période de transition. Le gouvernement s’était fixé un délai de six mois, rappelle-t-on, pour lancer un nouvel appel d’offres. «Que se passera-t-il si l’adjudication n’a pas lieu ? Comment le passage de relais (entre Cellis et LibanCell et l’État) se produira-t-il ? Le contrôle exercé sur les deux compagnies cessera-t-il ?» Craintes parlementaires Selon les explications du président de la commission, le ministre des Télécommunications a exposé aux parlementaires, pratiquement dans le détail, les démarches entreprises par le gouvernement pour une nouvelle gestion du réseau GSM. Des indications qu’il a fournies, il ressort que le passage de relais entre les deux compagnies et l’État reste flou. «La commission et l’État s’attèlent à lui trouver une solution», a précisé M. Zein qui a ajouté, citant le ministre, que le gouvernement entreprend des contacts avec d’importantes compagnies internationales de télécommunications pour les encourager à participer à l’appel d’offres. Parallèlement, depuis que le Conseil d’État a rendu son jugement sur le recours à l’arbitrage international présenté par Cellis et LibanCell – lorsque le gouvernement Hoss les avait condamnées à verser 300 millions de dollars chacune à l’État en guise d’indemnités pour l’exploitation de nouveaux services –, le gouvernement s’efforce de former une commission de transition, a expliqué M. Cardahi aux députés. Rappelons que le Conseil d’État avait jugé valide, mercredi, le recours à l’arbitrage international dans le conflit opposant le gouvernement à Cellis dans la mesure où la majorité des actions de cette compagnie (65 %)sont détenues par des Français, en l’occurrence France Télécom. Il a toutefois estimé cette clause inapplicable dans le cas de LibanCell dont le groupe de téléphonie finlandais, Sonera, détient une part minoritaire (14 % des actions). M. Cardahi a aussi annoncé aux députés que le gouvernement a demandé aux deux sociétés de poursuivre normalement leurs activités durant la période de transition. Selon le ministre, Cellis a accédé à cette démarche alors que LibanCell n’a toujours pas répondu. Le ministre a insisté sur le fait que Cellis et LibanCell ont le droit, toutes les deux, de prendre part à l’appel d’offres. Une réunion avec des responsables de la BM Plus tard dans la journée, M. Cardahi a tenu à son bureau une réunion en présence du chef de la mission de la Banque mondiale au Liban et du directeur du département des télécommunications à la Banque mondiale et de l’IFC, qui est l’organe exécutif de cette institution internationale. Les débats ont porté sur la contribution que la Banque mondiale peut apporter à la mise en place d’une stratégie des télécommunications et à la restructuration de ce secteur. Selon un communiqué du ministère, la BM pourrait également contribuer à l’établissement d’une administration des télécommunications «dont la création est susceptible d’attirer les investisseurs vers un secteur qui a de fortes chances de constituer le principal moteur de l’économie libanaise». Les discussions ont également porté sur le dossier de la téléphonie mobile et sur les moyens de régler le conflit entre le gouvernement et les deux compagnies.
Le gouvernement cherche de toute évidence à aller vite en besogne pour organiser la période transitoire entre la fin des services de Cellis et LibanCell, dont les contrats avaient été résiliés par l’État et l’adjudication de la gestion du réseau GSM à de nouvelles sociétés de téléphonie mobile. Il s’efforce de former une commission de transition et entreprend dans...