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Actualités - OPINIONS

Alia el-Solh, une présence légale, nécessaire …et permanente -

Après 18 ans d’absence, elle est rentrée au pays qui ne l’a jamais oubliée. Il est vrai qu’elle ne se laissait pas non plus oublier, puisque ses éditoriaux dans le quotidien an-Nahar ne passaient pas inaperçus. On les aurait dits à son image, courageux, francs mais aussi pleins d’humanité. Alia el-Solh est donc retournée au Liban qu’elle avait quitté en 1983, pour célébrer avec la dignité qu’il mérite le cinquantième anniversaire de l’assassinat de son père, Riad el-Solh. Et c’est au palais familial qui a soudain retrouvé son éclat qu’elle accueille, en compagnie de ses sœurs, Mouna, Lamia, Bahigea et Layla, ainsi que des ses nombreux neveux et nièces, des dizaines de Libanais émus. Personnalités politiques, culturelles et figures sociales, mais aussi simples citoyens nostalgiques d’une époque où le Liban était un rêve en pleine concrétisation, se sont succédé au palais, après s’être recueillis sur la tombe du grand homme, un des principaux héros de l’indépendance du pays. À ceux qui lui demandent si elle compte repartir, Alia el-Solh répond dans un rire : «Ma présence à moi est légale, nécessaire... et permanente». Comprenne qui voudra. En tout cas, la dame ne semble avoir rien perdu de sa verve, ni, bien sûr, de sa combativité.
Après 18 ans d’absence, elle est rentrée au pays qui ne l’a jamais oubliée. Il est vrai qu’elle ne se laissait pas non plus oublier, puisque ses éditoriaux dans le quotidien an-Nahar ne passaient pas inaperçus. On les aurait dits à son image, courageux, francs mais aussi pleins d’humanité. Alia el-Solh est donc retournée au Liban qu’elle avait quitté en 1983, pour...