Vie politique - Le BN appelle à un règlement rapide des dossiers en suspens

Le comité exécutif du Bloc national a tenu hier sa réunion hebdomadaire sous la présidence de M. Hikmat Husseini et en présence du secrétaire général du BN, le bâtonnier Antoine Klimos, et du vice-président du conseil, Mohammed el-Maoula. Les participants à la réunion ont passé en revue les récents développements sur le double plan local et régional. La crise socio-économique que traverse le pays, notamment les derniers incidents qui se sont produits entre les employés de la MEA et la direction de la compagnie aérienne et ceux qui ont opposé les employés de l’EDL à l’État, a longuement été débattue. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, le comité exécutif a réitéré son appel à l’exécution, par l’État, du projet de réforme administrative avec ce que cela implique sur le plan de la lutte contre la dilapidation des fonds publics. «La réforme permet également d’assurer une meilleure collecte des sommes dues au Trésor», a indiqué le communiqué qui a appelé l’État «à mettre tous ses services administratifs, sécuritaires et judiciaires au service de la réforme afin d’assurer la justice et l’égalité entre tous les citoyens et de préserver son image et sa propre crédibilité sur les plans interne et externe». Le comité a réaffirmé «son attachement à la liberté de l’action syndicale qui a été préservée et protégée par les traités internationaux et la Constitution libanaise». Il dénonce «l’agression» subie par les employés des offices indépendants et les syndicalistes de la part des forces de l’ordre lors du sit-in pacifique devant le siège du Conseil des ministres. Le communiqué regrette que «les noms des personnes qui se sont abstenues de payer leurs factures d’électricité aient été publiés par les employés de la compagnie». «Les responsables, de l’EDL auraient dû prévenir une telle action et assumer leurs responsabilités» a poursuivi le communiqué qui a estimé que «l’État doit payer aux employés un supplément de salaire, pour remplacer les exemptions dont ces derniers bénéficiaient». «L’État doit se hâter dans le règlement des dossiers en suspens, notamment celui des factures de l’EDL, parce qu’une solution rapide permettra de couvrir le coût de la réforme administrative et de causer une détente sur le plan économique», a conclu le communiqué.