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Actualités - CHRONOLOGIES

BAABDA - Le chef de l’État a reçu des anciens de l’AUB et les présidents des partis Hentchag et Ramgavar - Lahoud : Pas d’issue hors de l’État de droit

Le président de la République Émile Lahoud a appelé la jeunesse libanaise à avoir foi dans l’avenir de la patrie et à s’entraider pour la reconstruire, la développer et en assurer la renaissance. Le responsable, a ajouté le chef de l’État, à quelque niveau qu’il soit, se doit d’exprimer les ambitions des jeunes et leurs besoins, de répondre à leurs appréhensions et à leurs questions, de leur dire la vérité, et de leur rendre la confiance, car ils sont l’avenir et le symbole de la pérennité du pays. Pour le président Lahoud, cette confiance ne peut s’établir qu’à travers un État fort et capable au sein duquel les institutions jouent un rôle essentiel et la loi demeure la règle, l’espoir et l’assurance. S’adressant aux membres d’une délégation des anciens de l’Université américaine de Beyrouth (Alumni de l’AUB), le président Lahoud leur a confié qu’il comprenait parfaitement les appréhensions de la jeunesse libanaise. Il leur a rappelé ses multiples appels à la consolidation des institutions étatiques pour «leur permettre d’assumer leurs responsabilités et d’adopter la compétence dans leurs relations avec les contribuables qui sont censés verser des impôts et non des pots-de-vin». Aujourd’hui, a ajouté le président Lahoud, «après tout ce qui s’est passé, nous réalisons que nous devons retourner au principe de l’État fort et juste, l’État de droit au sein duquel chaque personne est justiciable, de la base de la pyramide à son sommet. L’inquiétude restera au cœur des Libanais, qu’ils soient jeunes ou âgés, résidents ou émigrés, tant que les institutions concernées n’auront pas recouvré leur autorité et leur rôle». Répondant aux questions des membres de la délégation, le chef de l’État a affirmé qu’il est convaincu de la nécessité d’une collaboration étroite entre les institutions constitutionnelles et les diverses organisations de la société civile, dont les associations d’anciens des universités, «pour que tous participent à la construction de l’État auquel nous aspirons : l’État basé sur la justice et l’égalité». Le président Lahoud a réaffirmé sa détermination à poursuivre, avec l’aide de tous les responsables, le processus de réforme administrative et financière à travers une politique juste consistant à appliquer la loi à tous et à accorder la priorité aux besoins socio-économiques, tout en préservant les libertés tant publiques que privées, sans aucune exception. Le chef de l’État a également exprimé son attachement à la préservation des droits de l’État et à la défense des intérêts des Libanais. Il a manifesté, devant ses visiteurs, son optimisme dans l’avenir, surtout eu égard à la position libanaise au niveau régional, «une position intransigeante née de la conviction unanime des Libanais qui ont adopté une stratégie claire vis-à-vis de l’instauration d’une paix juste, globale et permanente». En réponse à une autre question posée par les anciens de l’AUB, le président Lahoud a précisé que ses visites à l’étranger, ses rencontres avec les responsables et les visites de délégations arabes et étrangères au Liban ont «largement contribué à donner une image claire de la situation dans le pays et à changer beaucoup d’idées préconçues que la presse ennemie et inféodée au sionisme cherche à imposer». Le président de l’Alumni Mohammed Machnouk avait prononcé, en début de réunion, une courte allocution dans laquelle il a relevé la présence de sept anciens de l’AUB au sein de l’actuel gouvernement et de 28 autres au sein de la Chambre des députés. Il a également rappelé que les 37 mille anciens de l’AUB, disséminés à travers le monde, se trouvent toujours au service du Liban. Outre M. Machnouk, la délégation de l’Alumni groupait : Georges Azar, Fawzi Maalouf, Nouhad Azoury, Leila Karamé, Lamia Osseirane, Zeid Bassam, Chawki Safieddine, Sami Jabbour, Sami Alameddine, Ramzi Alameddine, Nasser Yassine, Khaled Najjar, Fawaz Merhabi, Élias Sultan, Khaled Younès, Yacoub Tadous, Souheil Srour et Zeina Chamass. Les audiences D’autre part, le président de la République a reçu hier M. Diran Akinian, président du parti Hentchag dans le monde, accompagné de M. Sebouh Kalpakian, président du comité exécutif du parti au Liban et du député Yeghia Djiredjian. Rappelons que M. Akinian a été récemment élu président du parti Hentchag, au cours du 17e congrès du parti qui a également élu son nouveau conseil exécutif mondial. Les membres de la délégation Hentchag se sont enquis, auprès du président Lahoud, des récents développements survenus sur la scène régionale. Le chef de l’État a également rencontré le député Hagop Kassarjian, président du parti Ramgavar dans le monde. M. Kassarjian était accompagné de M. Eddy Bahadourian, président du parti Ramgavar au Liban et des membres du bureau politique du parti, MM. Hrair Hovnanian, Boghos Assadourian et Mayda Kilichian. La situation locale et régionale et les mesures prises pour mettre fin à la crise économique et sociale qui prévaut étaient au centre des entretiens. Le président Lahoud a ensuite reçu M. Paolo Girgis Sarkis, doyen de l’Université Santa Maria dans l’État de Rio Grande do Sul au Brésil. M. Sarkis a informé le général Lahoud de l’accord conclu entre l’Université Santa Maria et l’Université libanaise qui prévoit un échange de professeurs et d’élèves entre les deux universités et qui entre en vigueur dès le début de la prochaine année universitaire. Parmi les visiteurs du palais de Baabda figuraient aussi les ambassadeurs du Liban en Argentine Hicham Hamdane et en Jordanie Adib Alameddine. Par ailleurs, le président Lahoud a envoyé hier un message de félicitations au Premier ministre canadien Jean Chrétien, à l’occasion de la fête nationale de son pays.
Le président de la République Émile Lahoud a appelé la jeunesse libanaise à avoir foi dans l’avenir de la patrie et à s’entraider pour la reconstruire, la développer et en assurer la renaissance. Le responsable, a ajouté le chef de l’État, à quelque niveau qu’il soit, se doit d’exprimer les ambitions des jeunes et leurs besoins, de répondre à leurs appréhensions...