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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Communautés - Sfeir : Sans les chrétiens, le Liban - perdra son indépendance

Devant une délégation du camp de jeunes organisé à Kosba (Koura), le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a répondu à toutes les questions qui concernent l’avenir du pays : l’exode des jeunes, la présence syrienne, la crise économique, etc. Selon lui, c’est la mauvaise situation économique qui est surtout à l’origine de l’exode des jeunes. Or, l’économie ne peut se redresser s’il y a crise politique ; ce qui est actuellement le cas, estime Mgr Sfeir. En réponse à une question, il a en outre affirmé que le Liban ne pourra jamais devenir une République islamique. «En effet, a-t-il souligné, si le pays se vide de ses chrétiens, il n’y aura plus aucune raison qu’il conserve son indépendance, sachant que d’aucuns projettent de l’annexer». Concernant la présence syrienne, le cardinal Sfeir a affirmé une fois de plus que le désir d’être indépendant et souverain n’est nullement dirigé contre Damas. Il est simplement nécessaire à ses yeux que la Syrie cesse de s’ingérer dans les affaires internes du pays. «Si certains profitent de la situation pour accéder à des fonctions qu’ils n’auraient pu décrocher en temps normal, c’est leur problème, mais ce n’est certainement pas l’intérêt du pays», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le patriarche maronite a plaidé la cause des habitants du Sud qui ont dû collaborer avec Israël pour être à même «d’assurer leur survie au quotidien». Interrogé sur le sort du chef du parti dissous des Forces libanaises, Samir Geagea, Mgr Sfeir a répondu : «De deux choses l’une : soit tous ceux qui étaient à la tête de milices pendant la guerre sont condamnés, soit ils ne le sont pas. Mais que certains d’entre eux soient condamnés et d’autres pas, voilà qui est injuste». Le patriarche a reçu le leader du Parti national libéral Dory Chamoun, qui a notamment estimé que «les gens reprendront confiance dans le pays quand cesseront les provocations à la frontière, et quand la réforme de l’administration et du corps judiciaire sera appliquée de manière convenable».
Devant une délégation du camp de jeunes organisé à Kosba (Koura), le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a répondu à toutes les questions qui concernent l’avenir du pays : l’exode des jeunes, la présence syrienne, la crise économique, etc. Selon lui, c’est la mauvaise situation économique qui est surtout à l’origine de l’exode des jeunes. Or, l’économie ne peut...