Pakradouni : Faire la lumière - sur Sabra et Chatila

Le vice-président du parti Kataëb Karim Pakradouni, qui s’est vu confier par «l’Association mondiale Kadhafi» le dossier des poursuites judiciaires contre le Premier ministre israélien Ariel Sharon dans l’affaire du massacre de Sabra et Chatila, s’est engagé hier «à obtenir que toute la lumière soit faite sur cette affaire pour prouver que le recours à la violence et aux massacres constitue une constante dans la politique israélienne, depuis Deir Yassine jusqu’à Cana et aux répressions quotidiennes de l’intifada d’al-Aqsa». «La commission Kahane avait réussi en 1982 à innocenter Israël des crimes de Sabra et Chatila», a estimé M. Pakradouni. «En revanche, la commission avait fait assumer la responsabilité du massacre à certains Libanais qu’elle avait présentés comme des groupes primitifs pratiquant tueries et massacres», a-t-il souligné. M. Pakradouni a indiqué qu’il avait accepté d’assumer cette responsabilité pour deux raisons : l’intérêt pour la défense des droits des personnes victimes des crimes commis sur le territoire national et la nécessité de révéler au grand jour le jeu israélien, celui de frapper les Arabes par l’intermédiaire des Arabes, et particulièrement les Libanais par les Palestiniens et vice-versa sans pour autant se compromettre.