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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Beyrouth-Tunis - Deux rencontres entre le chef de l’État et son homologue Ben Ali - Lahoud s’active pour des relations - libano-tunisiennes encore plus fortes

Nouvelle escale à l’étranger pour Émile Lahoud : Tunis. Après Erevan, Bucarest, Paris, Rome, le Vatican et Rabat, c’est dans la capitale tunisienne que se trouve, depuis hier, le chef de l’État. Répondant ainsi à une invitation pour une visite officielle de deux jours que lui avait adressée son homologue tunisien Zine el-Abidine ben Ali. Et c’est en compagnie, comme à l’accoutumée, du vice-président du Conseil Issam Farès et du directeur général de la Sûreté générale Jamil el-Sayyed, que le président de la République s’emploiera à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays. Après avoir appelé, avant-hier mardi, les pays arabes «à soutenir davantage la résistance du Liban face à Israël et à concrétiser les promesses de fonds pour la reconstruction des territoires libérés». Le président Lahoud et son épouse ont été accueillis à leur arrivée à l’aéroport de Tunis-Carthage par le président tunisien et son épouse. Les deux chefs d’État ont écouté les hymnes nationaux et passé les troupes en revue avant de se rendre au Palais des hôtes où séjournera la délégation libanaise. Et dans une déclaration faite au salon d’honneur à son arrivée, le chef de l’État a indiqué qu’au cours des deux séries d’entretiens qu’il aura avec le président Ben Ali, seraient évoqués les «questions d’intérêt commun» ainsi que les moyens de «promouvoir les relations économiques et les échanges commerciaux» entre Beyrouth et Tunis. Deux entretiens, dont l’un s’est tenu hier, et un autre qui aura lieu aujourd’hui. «Le président libanais et son peuple ne peuvent pas oublier les positions de la Tunisie en faveur du Liban, tant durant les moments difficiles qu’il a traversés, qu’en ce moment», a-t-il encore dit, faisant allusion à l’application de la résolution 425, ainsi qu’au litige sur les fermes de Chebaa. «Cette visite constituera une opportunité pour discuter de la situation (au Proche-Orient) suite aux sommets du Caire et d’Amman notamment, et après les développements rapides enregistrés dans les territoires palestiniens occupés, qu’Israël a transformés en terre brûlée par ses exactions», a ajouté le chef de l’État. Qui a également indiqué que les préparatifs du prochain sommet de la francophonie, à Beyrouth, en octobre prochain, seraient également évoqués. Le président Ben Ali devrait y assister, ainsi qu’au prochain sommet arabe prévu à Beyrouth en mars de l’an prochain, a-t-il précisé. Le président Ben Ali a offert hier soir un dîner en l’honneur de son hôte et de la délégation qui l’accompagne. Au programme de cette escale tunisienne, sont également prévues des visites au Mémorial des Martyrs, érigé à la gloire des Tunisiens qui ont lutté pour l’indépendance de leur pays – il s’y est recueilli hier – et sur les sites des ruines romaines de Carthage, dans la banlieue-nord de Tunis. Le président Lahoud a également été reçu à la Chambre des députés tunisiens, et a rencontré les ambassadeurs des pays arabes accrédités à Tunis.
Nouvelle escale à l’étranger pour Émile Lahoud : Tunis. Après Erevan, Bucarest, Paris, Rome, le Vatican et Rabat, c’est dans la capitale tunisienne que se trouve, depuis hier, le chef de l’État. Répondant ainsi à une invitation pour une visite officielle de deux jours que lui avait adressée son homologue tunisien Zine el-Abidine ben Ali. Et c’est en compagnie, comme à...