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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Liban-Syrie - Nassib Lahoud : Le rééquilibrage - n’en est qu’à ses débuts

Le député Nassib Lahoud a estimé hier que le Liban en est encore au début du chemin concernant le rééquilibrage des relations libano-syriennes. «Après l’élimination des erreurs du passé, et après le recouvrement par le Liban de sa souveraineté et de sa dignité, l’avenir s’annonce plein de promesses pour les deux peuples et les deux États, à travers le dialogue et le respect mutuel», a-t-il affirmé hier au cours d’une cérémonie de remise des diplômes à la Lebanese American University (LAU), à Jbeil. «Cependant, le conflit israélo-arabe n’est toujours pas réglé. Au contraire, la crise est actuellement à son paroxysme et menace notre avenir. Le Liban doit assumer ses responsabilités à cet égard, dans le cadre d’une stratégie arabe globale», a-t-il souligné. Le député du Metn a par ailleurs évoqué la nécessité de garantir l’égalité des chances et la diversité des choix au niveau de la vie publique. «Il n’y a rien de plus sacré que la liberté, la justice et le droit à la détermination, et de plus terrible sentiment que l’oppression et la marginalisation. Se poser des questions à ce niveau est légitime et révèle l’angoisse des citoyens face à une éventuelle réduction de la marge de liberté et à un déséquilibre au niveau de l’égalité des chances et de la diversité des choix», a-t-il indiqué. Concernant la crise économique, M. Lahoud a souligné à l’intention des étudiants : «Vous allez remarquer qu’il ne s’agit pas, il nous incombe de le dire en toute sincérité, que d’un nuage d’été éphémère, mais d’une crise structurelle, résultant d’une accumulation de déséquilibres remontant à la période précédant la guerre et de mauvais traitements d’après-guerre». «En sortir nécessite des solutions beaucoup plus compliquées, audacieuses, imaginatives et équitables que le traitement actuel. Cela demande aussi un environnement politique sain, porteur d’investissements et de développement», a-t-il ajouté. S’attardant enfin sur les possibilités du changement, le parlementaire a estimé que celui-ci «s’annonce difficile lorsque les forces de la société sont éparses, mais finit par être facile lorsqu’on en a grand besoin et qu’il n’existe aucune autre alternative». «(…) Le changement commence lorsque nous décidons de prendre de nouveau notre destin commun en main, c’est-à-dire lorsque nous reconsidérons notre action politique commune (…), lorsque la politique est épurée des intérêts personnels et qu’il est possible de la réconcilier avec les valeurs politiques, comme c’est le cas dans les pays démocratiques», a-t-il conclu. Rappelons que le parti groupant MM. Nassib Lahoud, Michel Samaha, Camille Ziadé, Antoine Haddad et Joseph Bahout, le Mouvement du renouveau démocratique (MRD), se réunira demain dimanche, rue Clemenceau, pour étudier son plan d’action et les principes du parti. Le MRD doit élire en outre son conseil exécutif.
Le député Nassib Lahoud a estimé hier que le Liban en est encore au début du chemin concernant le rééquilibrage des relations libano-syriennes. «Après l’élimination des erreurs du passé, et après le recouvrement par le Liban de sa souveraineté et de sa dignité, l’avenir s’annonce plein de promesses pour les deux peuples et les deux États, à travers le dialogue et...